D’après les propos du président du Comité olympique mauricien, Philippe Hao Thyn Voon, lus dans la presse mauricienne, celui-ci a eu récemment une rencontre avec un responsable sportif de l’île de la Réunion. Il a été évoqué à cette entrevue les JIOI et les deux parties ont partagé leurs inquiétudes. Une lettre commune envoyée au Comité olympique malagasy (COM) par les Seychelles, la Réunion et l’ile Maurice sur la tenue ou non dans quelques mois des JIOI 2023 à Madagascar. Ils attendent une réponse claire du COM et des autorités malagasy dans les 10 jours. Une seconde visite des membres du CIJ (Conseil international des jeux) est prévue au mois d’avril pour constater l’avancement des travaux de construction ou de réhabilitation des sites d’hébergement des délégations sportives composées de 4 000 membres.
En attendant cette visite et la réponse des autorités malagasy de la lettre envoyée, l’île Maurice et La Réunion évoquent un plan B. Il s’agit d’éparpiller cet évènement sportif quadriennal dans deux ou trois îles qui pourraient accueillir autant de disciplines. Un concept utilisé aux Jeux de la CJSOI à copier pour les JIOI au cas où Madagascar se retirerait de l’organisation ou que cette dernière lui soit retirée par le CIJ… Dans ce cas extrême, le nombre des disciplines à concourir aux JIOI 2023 sera considérablement réduit à moins que tous les pays membres, y compris Madagascar, consentent à héberger des compétitions. Le plan B évoqué par les responsables mauriciens et réunionnais lors de leur rencontre ne propose en effet que leur pays respectif pour accueillir quatre disciplines contre deux pour les Seychelles. Soit 10 disciplines contre…les 23 proposées par Madagascar.
Une idée pour sauver la 11e édition des JIOI qui, selon le 1er responsable olympique de l’ile Maurice, ne peut pas être reportée en 2024, une année olympique. …Les yeux des athlètes et responsables sportifs de la région de l’océan Indien tournent vers les autorités malagasy et attendent impatiemment des signaux de leur part pour les assurer de la tenue des JIOI à la période convenue.
La rédaction