Le deuxième co-accusé de Rolly Mercia est Voahangy Randriamanana, l’épouse de l’ancien Président H.Rajaonarimampianina. La Justice a condamné l’ex-première Dame à un an d’emprisonnement avec sursis et à un paiement de 1.000.000 ariary d’amende.
Dans sa déposition auprès des Forces de l’ordre, Rolly Mercia a désigné Raphaël Albaladejo et Voahangy Randriamanana comme ceux qui l’ont incité à effectuer le faux témoignage auprès du parquet national financier.
Le cas de R. Albaladejo mérite l’attention. La société qu’il a dirigée s’est abstenue de verser plus de 38 milliards d’ariary d’impôts et de taxes dans les caisses de l’Etat. Et cette évasion fiscale d’envergure datait de 2014, année où la société a démarré ses activités sur le territoire national. Plus d’un estiment qu’une telle effronterie ne peut s’expliquer que par une collusion avec des barons du régime sortant de Hery Rajaonarimampianina. De toute façon, c’est ce qui serait sans doute la source de l’Interdiction de sortie du territoire (IST) prise par les autorités actuelles à l’encontre de certaines têtes de la SAMADA.
Ce faux témoignage de Rolly Mercia auprès du parquet national financier de Paris a porté atteinte, selon Mamy Ravatomanga, à son image, et lui a causé d’importants préjudices sur le plan économique.
Purgeant déjà une peine de 44 mois pour troubles à l’ordre public, Rolly Mercia voit , du coup, sa peine s’allonger suite à ce verdict d’hier, et toujours concernant ce procès.
Franck R.