Publié dans Politique

Diplomatie économique - Opération de charme malagasy au Qatar

Publié le dimanche, 05 mars 2023

Coopération à raffermir. C’est en ce sens qu’en marge de la réunion LDC5 qui se tient actuellement au Qatar, la délégation malagasy et les représentants de l'OFID  ( Fonds de l'OPEP pour le développement international) ont tenu une réunion bilatérale avant-hier. Le LDC5, ou cinquième conférence des Nations unies sur les pays les moins avancés, se concentre ainsi sur ces nations qui sont engagées dans une course contre la montre pour atteindre les objectifs de développement durable d'ici à 2030. En effet, les années qui nous séparent de cette date doivent conduire à un nouveau partenariat mondial susceptible de permettre à ces 46 pays de bénéficier d'un développement social, économique et environnemental.

La LDC5 est l'occasion, une fois par décennie, d'accélérer le développement durable dans les lieux où l'aide internationale est la plus nécessaire  et d'exploiter pleinement le potentiel des pays les moins avancés en les aidant à progresser sur la voie de la prospérité. D’ailleurs, l’organisation mondiale du commerce participe aussi activement à ces conférences pour réfléchir à la manière dont les pays les moins avancés (PMA) peuvent tirer parti des nouvelles opportunités et réaliser pleinement leur potentiel commercial. 

Opportunités

En effet, le commerce est un pilier essentiel du Programme d'action mondial en faveur des pays moins avancés pour la décennie 2022-2031. Depuis de nombreuses années, les membres de l'OMC ont appuyé l'intégration des PMA dans le commerce mondial dans le cadre des possibilités d'accès aux marchés, des flexibilités dans la mise en œuvre des accords de l'OMC et de l'assistance technique. La LDC5 permet d'examiner l'évolution du commerce mondial et les défis spécifiques auxquels ces pays sont confrontés. Ainsi, pendant ces quelques jours de conférence, les dirigeants mondiaux se réuniront avec le secteur privé, la société civile, les parlementaires et les jeunes pour promouvoir de nouvelles idées, susciter de nouvelles promesses de soutien et stimuler la réalisation des engagements convenus, par le biais du Programme d'action de Doha. Cette réunion aura alors été l'opportunité pour la délégation malagasy conduite par la ministre de l’Economie et des Finances de raffermir la coopération avec les Qatari et également d'organiser la venue de la délégation dans la Grande île en avril. Celle-ci afin de procéder  à la cérémonie de signature d'une convention de partenariat entre Madagascar et l'OFID sur un projet de financement de préservation de l'environnement. Ainsi, les détails seront dévoilés en avril 2023.

 

Hary Rakoto

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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