Quatre suspects avaient été interpellés dans l’affaire, lesquels ont été placés sous mandat de dépôt à la maison centrale de Morondava, depuis. Il s’agit d’un touriste espagnol de 70 ans, de la gérante de l’hôtel où le drame s’est produit, d’un maître nageur ainsi que d’un employé dudit établissement hôtelier.
Une source policière basée à Morondava a avancé que les incriminés et en même temps que les dossiers avaient été récemment transférés dans la Capitale, sans faire plus de précision. Ce qui laisse supposer donc que les accusés dans l’affaire devraient être cette fois-ci retenus dans la Capitale, toujours dans le cadre de la poursuite de l’enquête sur cette affaire, mais surtout aussi pour une raison de sécurité.
Le touriste espagnol a été incriminé par le fait qu’il aurait été aperçu faire de longues conversations avec le petit garçon à la piscine, quelques moments avant le drame. La gérante a été retenue par le fait qu’elle soit le premier responsable de son hôtel, donc tenue à avoir l’œil sur tout ce qui se passe sur les lieux. Quant au maître-nageur, il est également poursuivi à cause de son incapacité supposée à ne pas voir des faits censés se dérouler sous sa surveillance. Enfin le quatrième suspect pour complicité présumée. C’est lui qui a fait remonter le cadavre de l’enfant sur la terre ferme. Ces deux derniers sont accusés d’avoir aidé à cacher la dépouille mortelle de la victime.
Pour rappel, dans l’après-midi du dimanche du drame vers la dernière semaine de novembre 2022, la victime était venue, avec 6 proches dont 5 adultes, des femmes, se baigner à la piscine de ce grand hôtel. A un moment donné, le garçonnet a subitement disparu alors que ses accompagnatrices revenaient du vestiaire où elles ont changé de vêtement. Décision fut alors prise afin de chercher le disparu au fond de l’eau, mais en vain ! Aucune trace de celui-ci, du moins selon l’information. Or, une heure après cette recherche infructueuse, on a de nouveau exploré le fond de la piscine. Et c’était dans ces circonstances que les sauveteurs ont finalement repéré son corps, laissant d’abord croire à une banale noyade, du moins au début.
De son côté, l’Espagnol en cause a nié jusqu’au bout. Il a affirmé qu’il n’était pas resté longtemps à la piscine, une quinzaine de minutes au maximum car il aurait hâte de se rendre à L’allée des baobabs, selon une source proche du dossier. Or, plus tard, un constat médical a révélé et confirmé que l’enfant avait été victime d’agression sexuelle, l’état délabré de son tube digestif l’attestant. Affaire à suivre.
Franck R.