Publié dans Politique

Retard de paiement des bourses - Grèves dans les universités de Toamasina, Mahajanga et Fianarantsoa !

Publié le lundi, 03 avril 2023


L’éternel recommencement. Les grèves au sein des universités publiques de Madagascar semblent ne jamais devoir s’arrêter. Au grand dam des étudiants, des parents, des enseignants, des riverains des campus universitaires … Après les étudiants de l’Ecole supérieure polytechnique de Vontovorona et leurs pairs de l’Université de Barikadimy à Toamasina dernièrement, ceux de l’Université d’Ambondrona à Mahajanga et de l’Université d’Andrainjato à Fianarantsoa sont, eux aussi, en grève depuis hier. Outre des revendications ponctuelles, le mécontentement des étudiants porte, de manière générale, sur l’éternel problème du retard de paiement de leurs bourses d’études et des allocations d’équipements. Un éternel problème que les responsables concernés ne parviennent manifestement pas à endiguer. Beaucoup voient dans ces retards de paiement quelque chose qui ne tourne pas rond. Pourquoi s’interrogent les observateurs avertis, on attend toujours le dernier moment pour se précipiter à régler ce « problème ».
La question sur les bourses d’études n’est pas un problème récent. Il revient quasiment de manière systématique chaque année. Le paiement des bourses d’études des étudiants connaît un grand retard et les responsables n’interviennent qu’après des mouvements estudiantins. Il est ainsi difficile de simplement rejeter le tort aux étudiants. Faire grève est leur seul moyen efficace d’interpeller. Le problème est aussi et surtout du côté des autorités étatiques concernées. Les régimes qui se sont succédé depuis le début des années n’ont pas trouvé des solutions permanentes à cet épineux problème du retard de paiement des bourses d’études et les divers problèmes dans les cités universitaires des six universités publiques de Madagascar. Le régime actuel a le mérite d’avoir osé s’attaquer au problème en mettant en place la digitalisation. Mais des blocages subsistent quelque part au sein de la machine administrative. Des solutions pérennes doivent être trouvées pour permettre à la machine de tourner correctement et d’éviter que les étudiants universitaires ne soient obligés de faire grève. En tout cas, ces grèves récurrentes deviennent de plus en plus lassantes pour tout le monde, mais surtout pour les étudiants dont les cours sont quasi-systématiquement impactées à chaque grève de leurs pairs.
La Rédaction

Fil infos

  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés
  • Monastère de Mahitsy - Au cœur du silence bénédictin
  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

A bout portant

AutoDiff