A entendre toujours cet officier de la Gendarmerie, les enquêteurs de la DPJ travaillent de concert avec la direction du système d’information et de télécommunication et le service de lutte contre la cybercriminalité pour trouver les responsables de cette fuite. « Les éventuels auteurs de cette infraction sont quasiment déjà identifiés », indique – t – il. Pour garantir le respect du secret d’enquête et au nom du principe de la présomption d’innocence, il s’est abstenu de faire des précisions. Néanmoins, le DPJ de la Gendarmerie confie que l’enquête sera bouclée d’ici quatre jours où une semaine au plus tard. Plus de détails pourraient être ainsi révélés après ce délai. Pour le moment, la Gendarmerie révèle que pas moins de 80 personnes seraient susceptibles d’avoir reçu l’enregistrement. En revanche, une dizaine de personnes font l’objet d’une enquête technique. La fuite aurait pu être l'acte d’un agent de Gendarmerie, d’un élément des Forces de l’ordre ou d’un civil.
En fin de semaine, le Secrétaire d’État en charge de la Gendarmerie nationale, le Général Serge Gellé avait publiquement fait des excuses et endossé la responsabilité de cette fuite au nom de ses collègues. Pour rappel, le 24 mars dernier, la toile était en effervescence après la fuite d’un élément sonore contenant les consignes du Président à l’endroit du SEG. Lesdites consignes étaient, a priori, en lien avec plusieurs sujets brûlants d’actualité socio-politique de ces dernières semaines : une manifestation débouchant sur des actes de violence à Sambava et la grève estudiantine à l’ESPA Vontovorona en l’occurrence.
S.R.