Publié dans Politique

Fuite d’un enregistrement sonore du Président - Une dizaine de personnes sous le coup d’une enquête 

Publié le mardi, 04 avril 2023

Nouveau rebondissement attendu dans les prochains jours. L’affaire relative à la fuite d’un enregistrement sonore, contenant des consignes à caractère confidentiel venant du Président Andry Rajoelina à l’attention du Secrétaire d’État en charge de la Gendarmerie, s’approche de son dénouement. D’après le Général Mamelison Mbina Nonos, directeur de la Police judiciaire au sein de la Gendarmerie nationale, « la fuite vient d’un groupe WhatsApp dans lequel les consignes sonores ont été partagées ».

A entendre toujours cet officier de la Gendarmerie, les enquêteurs de la DPJ travaillent de concert avec la direction du système d’information et de télécommunication et le service de lutte contre la cybercriminalité pour trouver les responsables de cette fuite. « Les éventuels auteurs de cette infraction sont quasiment déjà identifiés », indique – t – il. Pour garantir le respect du secret d’enquête et au nom du principe de la présomption d’innocence, il s’est abstenu de faire des précisions. Néanmoins, le DPJ de la Gendarmerie confie que l’enquête sera bouclée d’ici quatre jours où une semaine au plus tard. Plus de détails pourraient être ainsi révélés après ce délai. Pour le moment, la Gendarmerie révèle que pas moins de 80 personnes seraient susceptibles d’avoir reçu l’enregistrement. En revanche, une dizaine de personnes font l’objet d’une enquête technique. La fuite aurait pu être l'acte d’un agent de Gendarmerie, d’un élément des Forces de l’ordre ou d’un civil.

En fin de semaine, le Secrétaire d’État en charge de la Gendarmerie nationale, le Général Serge Gellé avait publiquement fait des excuses et endossé la responsabilité de cette fuite au nom de ses collègues. Pour rappel, le 24 mars dernier, la toile était en effervescence après la fuite d’un élément sonore contenant les consignes du Président à l’endroit du SEG. Lesdites consignes étaient, a priori, en lien avec plusieurs sujets brûlants d’actualité socio-politique de ces dernières semaines : une manifestation débouchant sur des actes de violence à Sambava et la grève estudiantine à l’ESPA Vontovorona en l’occurrence.

 

S.R.

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Editorial

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    Ce jour 8 mars, Madagasikara étant membre à part entière de l’Organisation des Nations Unies, célèbre la Journée Mondiale de la Femme. En cette date, les descendants d’Adam doivent courber l’échine et rendre hommage aux « Reines des Cieux », « Ny Andriambavy Lanitra ». C’est juste ! Le thème retenu pour cette édition 2025 s’intitule « Pour toutes les femmes et les filles droit, égalité et autonomisation ». En effet, la célébration du 8 mars s’inscrit dans l’optique de remettre sur le tapis les droits de la Femme. D’ailleurs, l’origine historique de l’évènement avait eu un lieu direct avec les mouvements sinon les grèves des ouvrières réclamant leurs droits au même titre que les hommes. En Afrique, le 8 mars 1971, le Front de Libération des Femmes lance officiellement un appel pour l’avortement libre et gratuit. Officialisée par les l’Organisation des Nations Unies en 1977, la Journée internationale des…

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