À la fois l'horreur et la grande colère ! C'est ainsi qu'on peut qualifier le sentiment et l'émotion qui ont gagné les passants et autres riverains d'Andavamamba, samedi matin dernier. En effet, le corps sans vie et partiellement carbonisé de M.A.R, alias Manou (43 ans) pour les intimes, agent du ministère de la santé publique et domicilié à Ambohitrakely, a été retrouvé dans une décharge publique du quartier. Le visage de la victime est resté intact, permettant ainsi de l'identifier. Une autre source a avancé que la victime serait aussi employé au ministère de l'enseignement technique et des formations professionnelles. Pour le moment, les premiers éléments de l'enquête penchent pour un assassinat. « La victime aurait été tuée puis incinérée dans un autre endroit avant qu'on ne la jette dans ce bac à ordures », déclare une source policière.
Pour l'heure, le mobile de ce crime horrible échappe encore au commun des mortels. Le défunt chef de famille a laissé une veuve éplorée ainsi que deux orphelins. Encore sous le choc, la mère de famille n’a pas pu s’exprimer.
Pour revenir à la victime, ceux qui ont eu l'occasion de le rencontrer ou de travailler avec Manou se souviennent d'un homme travailleur et efficace. « C'était un professionnel très compétent. J'ai eu l'occasion de le rencontrer pendant un atelier et du temps où nous avions élaboré un référentiel du métier et des formations professionnelles », se souvient Lucien Raphael A., vice-président de la fédération des guides touristiques. L'enquête suit son cours.
Franck R.