Publié dans Politique

Tentative de meurtre - Raïssa Razaivola écope de 7 ans de travaux forcés

Publié le jeudi, 04 mai 2023


L'affaire a éclaté en février de l'année dernière où la femme d'affaires répondant au nom de Raïssa Razaivola, a été trempée dans de nombreux dossiers dont surtout l'accusation d'une tentative de meurtre. Rebondissement, hier. En fin de l'après-midi hier, et à l'issue de 5 longues heures de débats, la Justice a finalement prononcé la sentence en la condamnant à sept ans de travaux forcés, toujours  pour tentative de meurtre. Lors de cette audience, les trois personnes censées témoigner en défaveur de l'accusée, ont simplement brillé par leur absence. D'autant plus que le plaignant dans l'affaire se serait désisté pour retirer sa plainte. Du coup, la balle était dans le camp du ministère public qui a maintenu sa poursuite contre Raïssa.
De son côté, l'accusée était montée au créneau et a protesté la décision de la Justice, du moins lorsqu'elle a quitté la salle d'audience, et sous bonne garde.
On a pu voir aussi des membres de sa famille, sans oublier la cohorte des gens de la presse. En réalité, elle a encore le droit d'interjeter appel à cette décision de la Justice. De plus, Raissa qui a nié les accusations, a réclamé son argent à ses adversaires, somme qui se chiffrerait à une vingtaine de millions d'ariary et qu'elle déclarait avoir été injustement détournée.
Deux mois auparavant, son avocat a dénoncé ce qu'il a jugé comme une détention arbitraire de sa cliente qui serait également souffrante .
Revenons sur les faits. En février 2022, Raïssa Razaivola, alors accusée de tentative de meurtre et qui était recherchée par la Police, a été déférée devant le Parquet du tribunal à Anosy, et dans ses bras, son enfant de quelques jours seulement.

Les Forces de l’ordre l'auraient embarquée avec elles alors que Raïssa se trouvait encore dans une clinique où elle venait de mettre son bébé au monde. Ce qui suscita une vive protestation de son avocat.  A l'époque, le conseil pour la défense de l'accusée a haussé le ton en affirmant que cette dernière n'aurait pas pris la fuite, et qu'elle s'était au contraire présentée devant les enquêteurs, une situation qui aurait provoqué son accouchement prématuré.
Dans le fond des débats à l'audience, hier, il était surtout question d'un litige domanial survenu dans la localité de Fenoarivo, faits qui ont entraîné l'accusée dans cette affaire de tentative d'homicide, à l'époque.
Pourtant, les co-accusés de Raïssa, les revendeurs présumés du terrain de la discorde, semblaient n'avoir pas été inquiétés, du moins lors du déferrement de l'affaire.
Les avocats de Raïssa, toujours dans le cadre de cette affaire tentative de meurtre, ont toutefois refusé jusqu'au bout de fournir de plus amples explications sur cette affaire obscure dont le public, même jusqu’ à cette époque tardive, ignore toujours les tenants et les aboutissants.
F.R.

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Editorial

  • Règles générales prioritaires
    En ce début de cycle nouveau, il importe de rappeler certains principes de base qui figurent comme étant des lignes directrices à respecter, des balises pour éviter les dérapages ou toutes formes d’abus. Quelques règles inévitables s’imposent. Règle numéro un : respect de l’Etat de droit. Concept de fond qui garantit la crédibilité d’un régime en place, le respect de l’Etat de droit dans toutes ses composantes incarne l’identité d’une Nation digne de respect et de reconnaissance. Un Etat de droit signifie un pays qui respecte la loi en vigueur, les Institutions républicaines et place la dignité humaine au centre des intérêts comme étant une priorité cardinale. Personne n’est au-dessus de la loi ! Un Etat de droit entend la mise en œuvre de façon stricte de la bonne gouvernance, ce qui présuppose la priorité accordée à la transparence. De fait, une gestion saine des ressources publiques et de la…

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