Publié dans Politique

Football-Algérie - « Rakool » risque une rupture de contrat sans indemnités

Publié le dimanche, 11 juin 2023

Le lien qui unit Razafindranaivo Koloina et le Mouloudia Club d’Alger pourrait se terminer plus précocement que l’on ne l’imaginait. Selon la presse algérienne, le contrat du joueur pourrait être rompu par son club, qui ne serait même pas obligé de lui verser une quelconque indemnité …

La situation se tend pour Razafindranaivo Koloina dit Rakool. La presse sportive algérienne rapporte que l’international malgache ne serait plus en odeur de sainteté chez le Mouloudia Club d’Alger (MCA). Il se dit ainsi que l’ailier droit des Barea de Madagascar pourrait ne pas poursuivre l’aventure avec son club la saison prochaine. En cause, son entraîneur, Patrice Beaumelle n’est pas du tout satisfait du rendement de son joueur. La position du joueur malgache serait encore plus mis à mal par ses dernières prestations en deçà des attentes. Son entraîneur aurait ainsi confié aux dirigeants du club qu’il ne comptait plus sur lui en cette fin de saison.

La presse algérienne révèle surtout que l’actuel troisième du championnat d’Algérie n’aurait rien à reverser en termes d’indemnités, donc rien à perdre en résiliant le contrat de Rakool. En effet, il serait mentionné sur le contrat de l’international malgache que « s’il ne donne pas satisfaction, son contrat sera résilié sans toucher des indemnités ». La question est de savoir si l’information est véridique. Auquel cas, il faut se demander qui sont les gens qui ont conseillé à Rakool de signer ce contrat manifestement biaisé.

Dans toutes les entreprises, une rupture de contrat de travail entraîne le versement d’une indemnité au salarié. Combien de joueurs, sous d’autres cieux, n’ont pas été performants avec leurs clubs, mais ont reçu des indemnités alors que leurs contrats ont été rompus. Pour rappel, Rakool a signé un contrat de trois ans et demi avec le MCA au début de cette année.

La révélation du dernier Championnat d’Afrique des Nations avec son équipe nationale, n’arrive pas à s’imposer avec le Mouloudia. Rakool a sans doute besoin d’un temps d’adaptation avec le changement de pays et le changement de niveau de football. Il n’est pas aidé par la forte concurrence à son poste de prédilection sur l’aile droite de l’attaque, poste où il a brillé avec les Barea A’ lors du CHAN. Lors de ses rares apparitions sous le maillot du MCA, l’international malgache a souvent été repositionné sur l’aile gauche.

En tout cas, il reste une poignée de match au MCA et à Rakool avant la fin de la saison. Autant d’occasions que l’ancien du club de formation de football d’Andoharanofotsy devra saisir à bras le corps pour tenter de faire changer d’avis son coach, quand bien même celui-ci aurait été catégorique en affirmant que le Malgache ne sera pas retenu dans l’effectif de la saison prochaine quel que soit le classement du MCA…

 

La rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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