Cent pays sont représentés à cet événement mondial qui va tenter, une fois de plus, les dirigeants mondiaux, notamment des grands pays, de prendre leurs responsabilités à l’instauration d’un mécanisme de financement pour le climat. La promesse quant à la mise en œuvre du Fonds vert d’un montant de 100 milliards de dollars destinés annuellement aux pays victimes de la crise climatique tarde à se concrétiser. Madagascar parmi les probables bénéficiaires de cette promesse, tout comme certaines Nations, qui devait être effective en 2020 attendent maintenant du concert après tant de réunions et de sommets. Ces pays qui contribuent le moins aux émissions de CO2 subissent de plein fouet le changement climatique. Des idées nouvelles font surface à la veille de ce sommet pour le nouveau pacte financier mondial à l’instar des réformes institutionnelles aux sujets à taxation, de restructuration des dettes des pays pauvres. Les pays « riches » sont fortement représentés à ce sommet à l’instar des Etats-Unis par John Kerry, la Chine qui a délégué son Premier ministre, Li Quiang et l’Allemagne avec le Chancelier Olaf Scholz. A noter également la présence des dirigeants des institutions mondiales, Antonio Guterres (ONU), Ursula Von Der Leyen (Présidente Commission de l’Union européenne), Christine Lagarde et Kristalina Georgiva, respectivement présidente et directrice Générale FMI et Ajay Banga (Président de la Banque mondiale).
Durant ce sommet de Paris, Andry Rajoelina évoquera le cas de Madagascar qui constate ces dernières années l’intensification du kere et de la sécheresse dans la partie Sud de l’île. Des sujets que le Président malagasy va mentionner lors de son discours durant la table ronde présidée par le FIDA, prévue pour ce jour. Il est certain qu’Andry Rajoelina en touchera mot au vécu malagasy sur le rôle du secteur privé pour relever les défis du développement et du climat par la transformation des systèmes alimentaires.
Dans l’après-midi, le Président Rajoelina assistera et prendra la parole à la table ronde avec le Président de la Banque africaine de développement (BAD) sur l’Alliance pour les infrastructures vertes en Afrique (AGIA).
Outre, la participation à ce sommet du Palais de Brongniart, des rencontres bilatérales sont inscrites également sur l’agenda du Président de la République malagasy, Andry Rajoelina.
La Rédaction