Publié dans Politique

Accident sur les routes nationales - Avertissement pour les transporteurs imprudents

Publié le lundi, 10 juillet 2023


D'ici quelques jours, nous entrerons en pleine période de grandes vacances. Ce sera de nouveau la ruée sur les routes nationales pour regagner le soleil, le grand air, l'océan, du moins pour les vacanciers de la Capitale, ou vice-versa. C'est aussi la période des pélerinages pour les croyants. Qui dit voyage longue distance dit taxi-brousse. Mais pas forcément ! Toutes les catégories d'usagers vont se jeter sur les grands axes qui conduisent vers les destinations privilégiées des vacanciers de Tanà telles que Mahajanga et Toamasina. Comme à l'accoutumée, la RN2, la RN4, mais aussi la RN7 verront donc leurs trafics du coup s'intensifier. Cela suppose l'augmentation des risques d'accidents. Les récents et horribles faits survenus au cours du week-end dernier, d'abord à Antanimbary Maevatanàna où un accident de taxi-brousse a fait deux morts et une dizaine de blessés, mais aussi à Alakamisy Ambohimaha avec les mêmes circonstances d'accident, et le même nombre de victimes, attirent l'attention et doivent servir de leçon, si l'on veut éviter une éventuelle hécatombe sur nos routes nationales, dans les prochains jours.
Ce qui laisse supposer que les transporteurs des zones régionales et nationales devront afficher une vigilance maximale pour un objectif de zéro accident.
Du coup, les exploitants en taxi-brousse devront redoubler de précautions. En cause, l'état des routes, est déplorable, du moins par endroits, notamment sur les RN4 et RN2, les plus accidentogènes. Car l'état de la route est, à n'en pas douter, l'un des principaux facteurs d'accident.
Mais il y a surtout aussi la mauvaise pratique à éviter à tout prix : le tristement célèbre "Dona miverina", qui consiste à un chauffeur de taxi-brousse d'effectuer le long et même trajet de quelques centaines de kilomètres, sans faire un répit ou une halte.
Récemment, la direction générale de la sécurité routière est très ferme sur ce point : deux chauffeurs devront obligatoirement se relayer pour un trajet de 400 km et plus.
De plus, les coopératives vont devoir être très vigilantes sur l'entretien des véhicules, mais surtout les surcharges. Les autorités routières prendront des mesures drastiques envers les taxis-brousse qui ne respectent pas la norme exigée à propos de la charge maximale autorisée, ou surtout la hauteur des bagages à transporter sur les galeries des véhicules.
Enfin, les transporteurs devront imposer l'interdiction de consommation et autres prises d'alcool ou de drogues chez leurs chauffeurs.
Bien entendu, toutes ces précautions et autres recommandations, en vue de garantir un maximum de sécurité pour les passagers, sont aussi valables pour les transporteurs toutes catégories confondues mais qui empruntent les axes nationaux, en cette période de vacances.
Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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