Publié dans Politique

Confusions au baccalauréat - Le Président admire la solidarité des citoyens

Publié le jeudi, 20 juillet 2023


Exemplaire ! Tel pourrait – on qualifier la mobilisation spontanée des citoyens pour venir en aide aux jeunes candidats au baccalauréat qui ont dû quitter les salles d’examen très tard dans la nuit de mercredi. Un élan de solidarité que le Président Andry Rajoelina n’a pas manqué de soulever au cours de son intervention sur la chaîne nationale, hier en début d’après- midi.
Pour rappel, l’heure du début de l’épreuve d’histoire et géographie a dû être repoussée à cause des perturbations liées à la fuite de sujets. Des parents, des coopératives ou des particuliers ont volontairement mis leurs véhicules à la disposition des candidats afin de les raccompagner jusqu’à leurs domiciles respectifs. Les candidats ont ainsi pu rentrer sains et saufs malgré la sortie tardive des centres d’examen. « Je suis particulièrement touché et je remercie tous ceux qui ont fait preuve de solidarité. Le « firaisankina » malagasy existe encore », a – t – il indiqué.
Condamnation
Trois jours à peine après sa récente sortie médiatique, le Chef de l’Etat est de nouveau monté au créneau pour condamner cet épisode sombre qui a semé le désordre pendant cette 3ème journée du bacc. Il s’est adressé  à ceux qui ont été à l’origine d’un tel désordre et réitère que des mesures seront prises contre les responsables concernés. Le Chef de l’Etat déplore le fait d’un groupe d’individus malintentionnés qui ont volontairement sévi dans le but de créer des troubles. « Même si vous avez une haine contre le régime, ne prenez pas les jeunes en otage », se désole – t – il.
 Le service de lutte contre la cybercriminalité sera ainsi sollicité pour identifier toutes les personnes qui ont contribué à cette fuite de sujets. « Les élèves méritent de passer des examens dans le calme et la sérénité. Le baccalauréat est précieux pour ces jeunes car leur avenir dépend de ce diplôme qu'ils vont obtenir au bout d’une douzaine d'années d’études », martèle le Président.
Comme il a été annoncé, la session spéciale, facultative pour les candidats, se tiendra ce jour pendant la matinée tandis que l’épreuve orale d’éducation physique (EPS) se déroulera dans l’après-midi à partir de 14 heures.
S.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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