Publié dans Politique

Choc mortel - Le 4x4 d’un parlementaire tue une personne

Publié le dimanche, 23 juillet 2023

Imaginez ce pauvre adolescent qui fut projeté à une vingtaine de mètres du point d'impact, avant qu'il n'atterrisse brutalement plus loin, et au beau milieu de la chaussée. Idem pour son père, qui a failli passer par-delà la digue même ! Cela laisse penser à l'extrême brutalité des chocs. La portion de la route digue passant près de l'Akoor a été le théâtre d'un horrible accident de la circulation. Un 4x4 Toyota Hilux appartenant à un parlementaire a, lors d'un dépassement, percuté un vélo qui a roulé devant lui, et a manqué de pulvériser une moto, qui l'a également précédé. Ce drame a coûté la vie à un adolescent de 13 ans de cette bicyclette, et des graves blessures sur son père, qui est dans un état critique.

Si le pronostic vital était engagé chez ce dernier, du fait d’un grave traumatisme crânien, son fils, en revanche, aurait succombé des suites de ses blessures avant même qu'il n'arrive à l'hôpital "manara-penitra" d'Andohatapenaka. "Pendant que je le portais dans mes bras, j'ai senti le froid cadavérique remontant les pieds du pauvre garçon qui a agonisé quelques minutes à peine pendant les tentatives des médecins urgentistes dudit hôpital pour le sauver. Quant à son père, il râlait piteusement", raconte Patrick, le motocycliste, qui a failli laisser également sa peau dans cet accident. C'est lui qui a obligé les deux occupants du 4x4 en cause à transporter d'urgence les victimes à l'hôpital. L'un des occupants du véhicule, qui n'est autre que la fille de cette personnalité haut placée, s'est personnellement déplacé pour la circonstance à l'endroit. "La jeune femme était en larmes. Elle était visiblement paniquée", explique encore notre interlocuteur.

Mais comment les choses ont-elles pu prendre une tournure si dramatique ? "Dans mon rétroviseur, j'ai vu l'image de ce 4x4 grossir si vite pour nous rattraper, le vélo et moi. A un moment donné où il allait me dépasser, j'ai dû me rabattre brutalement sur le côté pour l'esquiver, et j'ai fait une chute sur l'accotement. Malheureusement, le père et le fils, qui étaient sur ce cycle roulant devant moi, n'ont pas eu cette chance. En une seconde, le 4x4 était déjà sur les malheureux, rendant ainsi le choc inévitable", relate encore le motocycliste.

En attendant que l'enquête puisse déterminer officiellement la cause de ce drame, gageons que le chauffeur en cause du pick-up aurait été confronté à un problème de visibilité. "L'homme est visiblement âgé et cela explique sans doute qu'il souffre également d'un problème de vue", certifie notre interlocuteur. 

Néanmoins, et cela est sans conteste, le 4x4 a roulé vite, et son conducteur a voulu dépasser ces deux-roues à un moment où il a perdu le contrôle de son véhicule. 

De son côté, la Police a annoncé que l'enquête est encore en cours, sans qu'elle n'ait précisé le sort du chauffeur en cause. Enfin, le chef de famille du vélo avait été transféré à l'HJRA Ampefiloha où il est sous soins intensifs. L'enquête suit son cours.

 

Franck R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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