Publié dans Politique

Attaque meurtrière au Shop - Liantsoa Le gardien avoue

Publié le vendredi, 28 juillet 2023


Mercredi soir dernier, la boutique Shop Liantsoa a été braquée. L'assaut fut meurtrier car il a coûté la vie à un chauffeur de taxi de 43 ans que les bandits ont impitoyablement éliminé, car considéré comme un témoin gênant. Depuis, la Police n'a pas chômé et a utilisé tous les moyens nécessaires pour retrouver les traces des braqueurs. Les efforts de la Police étaient payants car, jeudi soir, elle a réussi à arrêter 3 suspects dans l'affaire.
Et là coup de poker ! L'un d'eux n'est autre que le gardien même de Shop Liantsoa. Il serait le commanditaire de l'acte. Les deux bandits qui ont perpétré l'acte étaient sous ses ordres, c'est ce qu'a du moins révélé l'enquête. En revanche, un autre complice de ces malfaiteurs, est activement recherché encore.
Voyons maintenant comment les enquêteurs de la Police ont-ils réussi à démasquer sinon tenir la piste de ce gardien.
Car après avoir déployé une panoplie de moyens et autres stratégies pour rechercher les agresseurs,  la Police était finalement amenée à avoir des soupçons sur cet agent de sécurité qui s'avère futé.
En effet, l'homme a feint de faire son travail, le soir du forfait. Mais en fait de surveillance, il l'aurait fait plutôt au bénéfice de ses acolytes, selon la Police. En réalité, le gardien en cause a été plutôt aussi l'informateur du gang, lui donnant le feu vert après qu'il ait jugé que le moment était propice pour que ses acolytes puissent entrer en action. "Le gardien a attendu à ce qu'il y ait moins de personnes à l'endroit pour signaler ses camarades d'entrer en action", explique cette source policière.
Et lorsque les malfrats ont frappé leur sale coup, l'agent de sécurité s'est éclipsé momentanément pour retourner à nouveau sur les lieux, une fois ses pairs partis avec le butin. Le fait que le gardien était réapparu après l'assassinat du taximan, parait trop ambigu aux yeux de la police.
Après son arrestation puis son audition au commissariat, le gardien en cause a fini par dénoncer ses complices. Et à leur tour, ces derniers furent arrêtés assez rapidement. Néanmoins, l'enquête n'est pas pour autant terminée. D'autres suspects seraient également recherchés, et il n'est donc pas encore question d'un déferrement, du moins dans les prochaines heures.
Pour revenir brièvement sur les faits, les quatre bandits, ayant perpétré l'acte, ont fait irruption au Shop Liantsoa, vers 19h. Au même moment, le chauffeur de taxi venait d'y déposer un client. Il a eu le malheur de chercher à voir de plus près ce qui était en train de se passer. Il a réalisé que les intrus étaient des bandits. Du coup, ces derniers s'étaient retournés contre le taximan, d'abord en le poussant sans ménagement à l'extérieur avant de lui tirer dessus. Par la suite, les assaillants ont brutalisé un employé de Shop Liantsoa pour le forcer à leur remettre les liquidités se trouvant dans la caisse. Or, les braqueurs s'étaient trompés de compte. Car, cette somme de 500 000 ariary volé du comptoir n'était prévue que pour les monnaies, la recette de la journée ayant été déjà versée à la banque, quelques moments avant ce braquage. L'enquête suit son cours.
Franck R.

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Editorial

  • Ouragan
    Entre le Népal et la France, en passant par Israël / Gaza, des rafales de vents violents de la taille des ouragans pouvant atteindre une vitesse de destruction jusqu’à 200 km/h rasent tout sur leur passage. Au Népal, la population, estimée à 30 millions d’habitants, n’en pouvait plus. L’économie népalaise, essentiellement ancrée dans le monde agricole, se sent à l’étroit. Elle dépend globalement de la diaspora travaillant en Inde ou ailleurs pour une main-d’œuvre fragile et vulnérable. Parmi les pays les plus pauvres d’Asie, le Népal ne dispose pas des perspectives d’avenir notamment pour les jeunes. La jeunesse népalaise, lasse de subir les défaillances du système politique et économique corrompu du pays et largement dominé par les voisins géants, l’Inde et la Chine, bravait les restrictions imposées par le Gouvernement. Le vase débordait lorsque les dirigeants népalais ont bloqué les connexions des réseaux sociaux dont entre autres les 26 d’entre…

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