Publié dans Politique

Evasion à la prison de Mananjary - Les recherches des fugitifs se poursuivent

Publié le mercredi, 02 août 2023

Deux jours après l'évasion de six détenus de la Maison centrale de Mananjary, l'heure est encore aux recherches. Hier, les autorités n'ont toujours pas réussi à retrouver les traces des fugitifs, des condamnés à perpétuité pour meurtre. Malgré cela, on assiste au raidissement des mesures prises pour les retrouver. Les contrôles et autres fouilles des usagers de la RN25 ont été renforcés. Mêmes mesures draconiennes pour tous ceux qui naviguent sur le canal des Pangalanes, côté sud et ouest.

Parallèlement, le directeur général de l'administration pénitentiaire est sorti du silence. Il a tiré la sonnette d'alarme à l'endroit du pouvoir en place à propos de la vétusté de cette prison de Mananjary. Il déplore que l'infrastructure a beaucoup souffert des conséquences des récents passages de cyclones dans la région, et interpelle l'Etat pour réhabiliter la prison. Mais il n'y a pas que la vétusté. Il a également soulevé le problème de sous-effectif du personnel dans ce centre de détention. A tout cela s'ajoute la surpopulation carcérale, enfin et surtout le délestage qui se produit toutes les nuits, phénomène qui facilite l’évasion.

Par ailleurs, il a annoncé, entre autres mesures prises une coopération plus étroite avec la Police et la Gendarmerie, mais aussi la diffusion des photos des fugitifs dans la région. 

Pour un bref rappel des faits, les six détenus se sont échappés vers 3h du matin, juste pendant une coupure du courant. 

Les fugitifs ont alors enlevé la grille de protection déjà très défectueux. Puis, ils se sont servis de draps qu'ils ont découpé en lambeaux, lesquels furent attachés les uns sur les autres de façon à ce qu'ils prennent la forme d'une corde, juste assez solides, leur permettant de rejoindre la rue adjacente.

Profitant de l'obscurité, les fugitifs se sont alors évanouis dans la nature sans que les gardes n'aient pu les voir passer de l'autre côté de la prison. L'enquête suit son cours.

 

Franck R.

Fil infos

  • Manifestations - Les partisans du régime se font entendre
  • Crise malgache - Le secteur privé plaide pour la stabilité et la relance
  • Olivier Vallée : Grand affabulateur obsédé par le mot « Milice », qui en voit partout
  • Fin de l’AGOA - L’industrie textile malgache en mauvaise posture
  • Conjoncture - L’Etat prône le dialogue
  • Fausses informations - La RFI invitée à inspecter MS Academy
  • Conjoncture - Pronostic vital engagé ?
  • Conjoncture - Le nom du nouveau Premier ministre attendu ce jour !                               
  • Mouvement  du 25 septembre 2O25 - L’Alaotra-Mangoro dans l’expectative                                             
  • Manifestations de la Gen-Z - Les journalistes victimes de grenades lacrymogènes

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • De l’impossible à l’inévitable !
    Au stade actuel de la situation du moins jusqu’en fin de week-end dernier, il est du domaine de l’impossible d’imaginer un quelconque rapprochement entre les deux camps. La corde reste raide et même se durcit. A l’allure où vont les choses, on s’achemine vers la rupture autrement dit vers le point de non- retour. Pour le moment, il subsiste encore une faible possibilité de parvenir à un certain apaisement. Le dialogue demeure la chance ultime ! Le pays est partagé voire écartelé entre l’impossible rapprochement et l’inévitable dialogue. Pour le camp du pouvoir incarné par le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina, on écarte catégoriquement l’idée de déposer la démission. Une option non négociable dans la mesure où le Président de la République Rajoelina Andry croit dur comme fer qu’il détient entre ses mains la légalité du pouvoir. Une légalité de pouvoir obtenue selon le verdict des urnes ! Démocratiquement…

A bout portant

AutoDiff