Vendredi dernier, une dame avec son fils aîné et un homme ont été déférés au Parquet de Moramanga suite à des infractions environnementales signalées dans la Commune rurale de Morarano - Gare (MLA), Moramanga, la semaine passée (cf. La Vérité du 10 août).
Le Parquet a accordé la liberté provisoire à la femme et à l’autre personne. Le fils, quant à lui, est placé sous contrôle judiciaire en attendant l’audience fixée pour vendredi prochain. Les mis en examen sont au nombre de quatre. Mais le quatrième inculpé est resté introuvable lors du déferrement. Pour cette même affaire, deux autres personnes font l’objet d’enquête.
Exploitation illicite et transport des bois de forêt sont les charges retenues contre les inculpés et les suspects. Ces produits forestiers sont tous issus de la coupe fraîche dans le Fokontany de Sakalava. De plus, les agissements des principaux concernés sont connus de tous. Ils sont depuis des années dans le trafic des bois précieux et ordinaires.
L’Etat malagasy, par le biais du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), s’est constitué partie civile dans cette affaire. L’Alliance Voahary Gasy (AVG), qui travaille en étroite collaboration avec le ministère, joue le rôle de témoin à charge.
En effet, le représentant de cette organisation de la société civile dans l’Alaotra-Mangoro, qui est aussi conseiller communal à Morarano- Gare, avec le deuxième adjoint au maire, était obligé de dénoncer le trafic suite aux informations véridiques fournies par des informateurs de bonne volonté.
Le trafic se fait en réseaux. D’aucuns voient derrière lui des suspicions de corruption à déceler d’urgence. Des investigations sont diligentées afin d’identifier les complices et de démanteler les réseaux. La ministre Marie Vina Orléa se montre intransigeante avec le trafic illicite. C’est « zéro tolérance » pour elle et son équipe.
M.R.