Publié dans Politique

Accidents mortels de taxis-brousse sur la RN4 - Des diacres de l'église FLM victimes

Publié le mardi, 15 août 2023

Le cauchemar lié aux accidents de taxis-brousse, notamment à Ankazobe sur la RN4,continue. Ces deux derniers jours, cette série de drames routiers a occasionné une perte en vie humaine, mais également quelques blessés. A commencer par celui qui est survenu au Pk135+400, vers 3h du matin, près du pont de Morafeno. Un poids lourd qui transportait une cargaison de bananes y était entré en collision avec un taxi-brousse Mercedes Sprinter faisant route vers Mahajanga. Preuve de la violence du choc, les deux véhicules s'étaient renversés. D'ailleurs, la collision a occasionné la mort d'un passager du Sprinter tandis que quatre autres personnes furent blessées dont l'une du camion. Il y avait des diacres de l'église FLM, qui allaient assister à une assemblée à Mahajanga, à bord du minibus Sprinter. Cependant, on ignore encore si ces derniers ont perdu ou non l'un des leurs dans cet accident.

Pour le moment, les versions sont encore confuses quant à l'origine du heurt entre les deux utilitaires.

En attendant, les conducteurs en cause, n'auraient pas voulu, chacun de leur côté, céder le passage, du moins selon la Gendarmerie. Ils auraient cherché à s'engager en premier sur ce pont, qui n'a qu'une seule voie.

Les victimes ont été évacuées à l'hôpital d'Ankazobe. De leur côté, les chauffeurs ont été soumis à un interrogatoire. Celui du poids lourd aurait, outre le fait qu'il n'a pas voulu céder le passage, reconnu que les freins auraient lâché aussi au dernier moment, rendant la collision inévitable.

Par-dessus, il y a un fait indéniable : camion et taxi-brousse ont été, tous les deux, lancés à vive allure au moment où ils allaient s'engager ensemble sur ce pont.

Mais la veille même de cela, c'est-à-dire lundi dernier, un autre accident de taxi-brousse, impliquant un Sprinter, a fait aussi des blessés, juste à la sortie d'Ankazobe. Le véhicule venait d'Ambanja et a mis le cap sur Antananarivo. On peut dire aussi qu'il y a plus de peur que de mal. C'était plutôt l'opération de secours qui a suscité le plus d'émotion. Les passagers, dont plusieurs enfants, ont dû être évacués par les fenêtres de secours, le véhicule étant couché sur un flanc après son embardée.

 

Franck R.

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Editorial

  • Des fondamentaux
    Que la commémoration de la Journée internationale de la non-violence, le 2 octobre 2025, nous soit offerte pour revisiter les fondamentaux de la démocratie et de l’Etat de droit. En guise de préalable, il nous est obligé de noter que le rappel des principes de la démocratie et de l’Etat de droit n’est pas l’apanage unique d’un seul courant d’idée ou d’un camp par rapport au pouvoir en place. Tout le monde, tout citoyen, conscient de la nécessité de faire appliquer strictement les fondamentaux de la démocratie et de l’Etat de droit ont le sacré devoir de tirer la sonnette d’alarme en cas de violation caractérisée.

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