Publié dans Politique

Election présidentielle - Huit prétendants hors-la-loi

Publié le jeudi, 31 août 2023

 

Marc Ravalomanana, Siteny Randrianasoloniaiko, Hery Rajaonarimampianina, Masy Goulamaly, Tahina Razafinjoelina, Andry Raobelina, Hajo Andrianainarivelo et Paraina Auguste, tous candidats à la prochaine élection ont signé le 29 août 2023 une déclaration commune par laquelle ils contestent la candidature du Président Andry Rajoelina et appellent la population au soulèvement. Ont-ils mesuré les conséquences de leur action qui contient plusieurs atteintes à la loi, en plus d’anéantir leurs engagements pris dans la charte de bonne conduite des acteurs politiques ?

Tout d’abord, leur démarche qui consiste à exclure le Président Andry Rajoelina du scrutin présidentiel relève de la discrimination. Elle viole l’article 6 alinéa 2 de la Constitution. Ensuite, les huit candidats sont passibles de poursuites judiciaires en raison de manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, à provoquer la haine du Gouvernement malgache et à enfreindre les lois du pays. Ce sont des infractions prévues et réprimées par l’article 91 alinéa 2 du code pénal.

 Ces huit candidats hors-la-loi ne peuvent pas s’ériger en juges de la nationalité, ni encore moins s’autoproclamer censeurs des dossiers de candidature pour l’élection présidentielle. Au-delà de leurs agissements répréhensibles, leur action porte en elle les germes de troubles pré-électoraux et d’une crise post-électorale, dont personne ne veut.

 

Nos compatriotes redoutent une dégradation du climat politique car ils savent qu’ils seront les premières victimes des dommages collatéraux. Ils ont suffisamment souffert. La controverse autour de la nationalité du Chef de l’Etat est loin de leurs préoccupations quotidiennes. Pour eux, le Président Andry Rajoelina est un Malgache portant un nom malgache, s’exprimant en malgache et défendant les valeurs et les intérêts malgaches. Par-dessus tout, nos concitoyens retiennent qu’il a distribué des repas et du riz aux pauvres, en plus de bâtir des stades, des routes, des écoles, des collèges, des lycées, des universités, des barrages, des centrales solaires, des tribunaux, des prisons, des églises, des usines, des hôpitaux et des centres de santé de base.

 Faut-il par ailleurs rappeler à ces prétendants à Iavoloha l’existence de l’article 208 de la loi organique du 11 mai 2018 relative au régime général des élections et des référendums (LORGER) qui dispose que: « Toute personne exerçant une haute fonction ou un haut emploi civil et militaire de l’Etat, candidate à une élection n’ayant pas démissionné, conformément à l’article 6 de la présente Loi organique, encourt la disqualification. Il en est de même pour tout candidat à une élection qui fait des déclarations publiques tendant à jeter le discrédit sur l’administration électorale ou les institutions judiciaires, ou tendant à exercer une pression sur elles avant qu’elles ne statuent ».

 

 

 

 

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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