Publié dans Politique

Blanchiment d'argent - Lourde peine pour deux opérateurs indiens

Publié le jeudi, 31 août 2023

 

Baskar Gokani Damodar et Jatilal Nitine. Ce sont les deux opérateurs indiens à qui le Pôle anticorruption (PAC) a infligé une lourde peine de 48 mois de prison ferme  et une amende de 33 milliards Ar pour chacun. Cette somme correspond à la somme que les accusés auraient dû verser à la caisse de lEtat.

 

Ce verdict rendu par le PAC, lundi dernier, concerne un blanchiment dargent et une fraude fiscale perpétrés par ces deux opérateurs indiens qui apparemment ne sont pas à leurs premiers méfaits et coup bas à lendroit de lEtat malagasy. Ils ont fait la Une  des faits divers des journaux tout dernièrement à propos dune fraude douanière lors dune affaire dimportation dhuile alimentaire. Afin de payer moins de taxe, ces opérateurs indiens avaient fait une fausse déclaration. Le pot aux roses fut découvert suite à une contre-expertise réalisée par lagence de contrôle de la sécurité alimentaire et de la qualité de la denrée alimentaire.

 

Concernant le blanchiment dargent et fraude fiscale, cest à travers la société de Baskar Gokani Damodar, Vrundaval SARL, que ces soi-disant « investisseurs » effectuent leurs méfaits en important des motos, huiles et dautres marchandises, le tout avec une fausse déclaration au  niveau de la douane malagasy.

 

Le PAC a également condamné la société Vrundaval à une  forte amende de 165 milliards Ar. Avec cette affaire de blanchiment dargent et fraude fiscale, ces opérateurs économiques indiens paient au total une amende de 200.000.000.000 Ar.

 

A lendroit deux, le PAC a émis un mandat darrêt qui sera transmis à la Police et à la Gendarmerie et à charge à ces dernières de lancer un avis de recherche si ces accusés auraient pu quitter le territoire malagasy bien avant la tenue de ces procès.

 

La rédaction

 

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Editorial

  • Conscience éthique
    Perle rare. Trésor caché. L’homme est toujours à la recherche d’objet rare, invisible ou caché. Seuls les fortunés de ce monde sont capables, quel que soit le coût, de s’acquérir de ces objets d’art ou de culture rares voire rarissimes. La droiture, la probité, l’intégrité et l’honnêteté font partie de ces « objets rares » que l’homme cherche désespérément à acquérir. Madagasikara figure parmi nombre de pays qui ambitionnent formellement à dompter la corruption en particulier, et l’impunité en général. A ce titre, le pays dispose d’un ensemble de dispositifs de lois soutenus par une armada d’entités de lutte, allant du Comité de la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI) au Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), Parquet Anti-corruption (PAC) en passant par le « Sampan-draharaha malagasy miady amin’ny famotsiam-bola » (SAMIFIN) à l’Agence de recouvrement des Avoirs illicites (ARAI), etc. Le tout sous la bannière d’une Nouvelle stratégie de lutte contre la corruption…

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