Durant les 10 jours de jeux, la plateforme pour accéder à la billetterie a été prise d’assaut. Les tickets pour voir la quasi-totalité des épreuves se sont envolés très rapidement. Pour ne parler que du cas des épreuves de basketball ou encore de tennis. Il fallait s’y prendre des jours à l’avance pour avoir des billets. Il n’a pas été rare de voir des spectateurs bloqués devant les portails des sites de compétition, espérant trouver une place à la dernière minute. Il a fallu du renfort pour la surveillance et l’organisation pour éviter de perturber les compétitions.
A l’intérieur des sites, l’ambiance était festive, entre les chants, les cris et les danses des supporters. Ainsi, même des sports pas très populaires dans le pays, comme la natation, ont réussi à faire se déplacer le gens et à faire le plein du côté de Vontovorona. L’haltérophilie, la lutte ou encore le tennis de table ont aussi été des sports très suivis. Quant aux sports collectifs, le football et le basketball en particulier, avec les face-à-face entre Madagascar et La Réunion en finale, pas besoin de faire un dessin. L’excitation était à son comble. Le Palais des Sports et le stade Barea n’ont pas pu contenir les milliers de fans venus suivre de près les sorties des basketteurs et des footballeurs.
Même avec la météo capricieuse, le public a toujours été au rendez-vous. La Capitale de Madagascar a vibré au rythme du sport pour la grande joie des athlètes. Dans les îles de l’océan Indien, cet engouement populaire autour du sport ne se retrouve qu’à Madagascar. La communication autour de cet événement qui se fait depuis plusieurs semaines voire mois, a participé à ce succès populaire. Il faut aussi souligner l’effort important de l’Etat malgache concernant les infrastructures sportives.
Il semble aussi évident que les citoyens ont toujours aussi hâte de voir leurs athlètes et leur drapeau mis sous le feu des projecteurs, malgré que la Grande-île commence à prendre l’habitude de recevoir des compétitions d’envergure continentale, pour ne souligner que les coupes d’Afrique des Nations. Force est en tout cas de souligner que le sport à Madagascar est et reste un élément très important de la mobilisation, de partage et de cohésion.
La rédaction