Publié dans Politique

11e Jeux des îles de l’océan Indien - La Nation malagasy reconnaissante envers ses héros !

Publié le lundi, 04 septembre 2023


24 heures après la clôture de la 11e édition des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI), la Nation malagasy  a rendu hommage à ses athlètes médaillés. C’est à travers le Président de la République, Andry Rajoelina, et son épouse que cette reconnaissance s’est manifestée hier au Palais d’ Etat d’Iavoloha. Là où la grande salle du lieu s’est avérée exiguë pour contenir plus d’une centaine d’athlètes qui ont accroché à leur cou une médaille, or, argent ou bronze, synonyme d’une place sur le podium final des JIOI.
« Vous avez offert la plus belle victoire au peuple malagasy qui a vibré au rythme des Jeux. C’était la victoire dans l’unité », a lancé le Président de la République, Andry Rajoelina. Aucun des pays participants aux JIOI, continue-t-il, n’a réalisé ce que nous avons fait durant cette 11e édition. Avec 121 métaux précieux, on a établi un record de médailles. Et ce grâce à votre abnégation, votre volonté et surtout votre rage de vaincre. Il a cité comme exemple, les Barea qui empochent la médaille d’or 30 ans après, les nageurs qui sont parvenus à s’illustrer bien qu’annoncés perdants, les rugbymen et women, vainqueurs sur les deux tableaux tout comme les équipes de basket-ball, ainsi que les combattants du taekwondo et les karatékas.
A tous ces héros, le Président de la République a offert une prime conséquente. 5 millions d’Ar par médaille d’or gagnée, 3 millions Ar pour les médaillés d’argent et 2 millions d’Ar pour les « bronzés ». Les sportifs qui ont réalisé le triplé en or à l’instar de Claudine Nomenjanahary et  Félicité Cynthia en athlétisme, Nativel en tennis de table ou le nageur Jonathan Raharvel et d’autres empochent du coup 15 millions ariary. Tous ont reçu leur prime, hier, des mains des ministres coachs, à l’issue de la cérémonie.  Les entraîneurs recevront aussi la même part que leurs protégés.

Les médaillés ont tenu à remercier les autorités malagasy par le biais de leur porte-parole, la capitaine de l’équipe féminine du basket-ball, Muriel Hajanirina. « Nous remercions sincèrement l’Etat et vous monsieur le Président pour la tenue de cette 11e édition des JIOI à Madagascar. Nous les athlètes, avons tenu la promesse et réalisé votre souhait et celui du peuple malagasy de terminer à la première place du tableau des médailles. Des efforts et des sacrifices ont jalonné le parcours des sportifs avant d’accéder sur la plus haute marche du podium.  Il est peut –être temps de penser maintenant à l’élaboration du statut des athlètes de haut niveau »,  a-t-elle demandé au Président de la République sous un tonnerre d’applaudissements. 
Quant au vice –président du Comité olympique national, il a souligné les bienfaits des descentes sur terrain des ministres coachs avant et pendant la compétition. Et de son côté, le président du Comité d’organisation des Jeux des îles (COJI), Haja Resampa, a salué le maître des lieux de son implication totale dans la réalisation de ce rendez-vous quadriennal des sportifs de l’océan Indien et ce malgré le court délai….
La Rédaction

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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