Publié dans Politique

Présidentielle - Le TGV appelle le Président Andry Rajoelina à briguer un second mandat

Publié le mardi, 05 septembre 2023


Sans surprise. Le parti Tanora malaGasy Vonona (TGV) a appelé le Chef de l’Etat Andry Rajoelina à briguer un second mandat lors de l’élection présidentielle de novembre prochain. Et ce, à l’issue du deuxième et dernier jour de son congrès national qui s’est tenu au Centre de conférence international à Ivato. A quelques mois du scrutin présidentiel, le congrès du TGV, le parti au pouvoir, a adopté des résolutions avec en toile de fond de nombreux appels formulés à la tribune encourageant le leader du parti Andry Rajoelina à briguer un nouveau mandat.
« Les infrastructures aux normes et nombreuses réalisées par le Président de la République Andry Rajoelina dans les 119 Districts et dans les Communes sont perceptibles et visibles de tous. Les réalisations sont innombrables. C’est la première fois dans l’histoire de Madagascar que le  temps manque pour les inaugurations et le décompte de ces infrastructures. Cependant, il reste encore nombre de choses qui doivent être réalisées pour le bien-être de la population malagasy. Nous ne sommes pas satisfaits, la population n’est pas satisfaite et le Président Rajoelina n’est pas satisfait, car beaucoup doit encore être fait pour sortir définitivement Madagascar de la pauvreté et permettre au pays et à chaque ménage d’aller vers le développement. La marche en avant est enclenchée vers ce réel développement et ne doit pas être stoppée en cours de chemin », a expliqué Pierre Houlder Ramaholimasy, ministre de l’Aménagement du territoire et des services fonciers, pour justifier le choix porté sur le candidat Andry Rajoelina. 
« Le pays a besoin que le Président de la République Andry Rajoelina poursuive sa mission pour le développement palpable et concret encore jamais vu », souligne-t-il. Une demande qui intervient 24 heures avant la clôture de la période officielle de dépôt de candidatures à la présidentielle auprès de la Haute Cour constitutionnelle (HCC). Et également, après la demande officielle d’une centaine de parlementaires au sein de la majorité présidentielle en fin de semaine dernière. Ces appels ne resteront sans doute pas sans réponse longtemps. Le Président Andry Rajoelina devrait y apporter une réponse ce jour.
Déclaration de candidature
Sauf énorme surprise, le numéro Un du pays va officialiser sa candidature à une réélection en vue de la présidentielle.  Et ce, par l’entremise d’une déclaration officielle au Palais des Sports et de la Culture de Mahamasina. Là même où en 2018, Andry Rajoelina il avait déjà choisi d’annoncer sa candidature à Iavoloha lors d’un événement au Palais des Sports et de la Culture de Mahamasina. Son mandataire avait à l’époque déposé son dossier à la Haute Cour constitutionnelle. Le même scénario semble se dessiner pour cette année. On ne change pas une formule qui gagne.
Le Chef de l’Etat devrait ensuite déposer sa démission vers la fin de la semaine, sans doute après que la HCC proclame la liste officielle des candidats retenus. Reste à savoir la date exacte de la démission. La Constitution prévoit que le Président en exercice, qui souhaite briguer un nouveau mandat, doit démissionner de son poste soixante jours avant le scrutin. A ce sujet, le Premier ministre vient de demander l’avis de la HCC sur « l’interprétation, l’étendue et la portée » de l’article  46 alinéa 2 de la Constitution  qui dispose que « Le Président de la République en exercice qui se porte candidat aux élections présidentielles démissionne de son poste soixante jours avant la date du scrutin présidentiel ».
Lalaina A.

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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