Publié dans Politique

Troubles et nouvelle crise politique - Le Freedom condamne les velléités des opposants

Publié le lundi, 18 septembre 2023


Le parti Freedom réagit à l’actualité marquée notamment par les diverses gesticulations et déclarations ici et là de l’Opposition en général et du collectif de candidats. Dans une déclaration lue par Haja Rasoanarivo, son secrétaire national, ce parti n’y est pas allé par quatre chemins pour dénoncer les « différentes déclarations » de ces derniers temps. Des déclarations qualifiées par le Freedom de « fallacieuses ».
Dans sa déclaration, devant la presse hier à Antanimena, cette formation politique souscrit aux propos du Premier ministre Ntsay Christian et condamne ainsi avec la plus grande force « toute velléité de troubles et une nouvelle crise politique que certains tentent d’instaurer dans le pays ».
Le dernier mot, dit-il, revient à la population malagasy qui est « seule décideuse » de qui elle veut voir diriger le pays par le biais d’une élection, en vertu de la Constitution de la Quatrième République et les lois en vigueur dans le pays en matière d’élections. « Il n’existe aucune voie à part l’élection du 9 novembre prochain pour éviter au pays de s’engager dans une voie sans issue », renchérit ainsi le Freedom.
 Le député Fetra Rakotondrasoa, président du collège des élus du Freedom, ajoute que ces élections sont prévues de longue date. Que tout le monde savait depuis cinq ans qu’une élection aura lieu en cette fin d’année 2023 et qu’il n’y a pas de surprise. Tout le monde, simple citoyen comme politiciens, sait que ce rendez-vous se tiendra. Une manière pour lui de critiquer les agissements des opposants actuellement qui ne visent qu’à gagner du temps.
Contradictoire
Il affirme d’ailleurs que les nombreuses revendications mises en avant par l’Opposition ou les candidats de l’Opposition ont trouvé leurs réponses par et dans les textes en vigueur. A son avis, il n’existe ainsi plus aucune raison juridique ou logistique qui expliquerait que l’élection ne se tienne pas avant la fin de l’année.
Le parlementaire pointe, par ailleurs, du doigt le discours des opposants actuellement qui est aux antipodes du sien entre la période « fin de l’année 2022- début d’année 2023 ». «  Ils ont toujours remis en doute la volonté du régime à aller vers cette élection », remarque-t-il. Cependant, le régime a prouvé sa bonne foi en publiant notamment le calendrier et que la CENI a prouvé la sienne dans l’organisation notamment logistique, car l’impression des bulletins uniques est en cours.
Aujourd’hui, c’est cette Opposition qui semble faire des pieds et des mains pour que le scrutin ne se tienne pas. « Elle abat ses dernières cartes pour empêcher la poursuite du processus électoral et la tenue du scrutin», opine le député. Raison pour laquelle l’élu dans le District de Miarinarivo souligne qu’il n’est plus le moment de créer la confusion chez la population et appelle à laisser l’élection se tenir.
Recueillis par L.A.

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Editorial

  • Challenge
    Un Malagasy préside les destinées de la Communauté de la région australe de l’Afrique. Rajoelina Andry Nirina, Chef de l’Etat malagasy, a reçu des mains d’Emmerson Dambudzo Mnangagwa, le digne successeur du charismatique et légendaire leader zimbabwéen, l’ancien président Robert Mugabe, le flambeau de la présidence tournante de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC, version anglaise). Une organisation sous régionale d’au moins 350 millions d’habitants et dont la raison d’être vise à promouvoir le développement économique ainsi que veiller à l’instauration de l’union sacrée et à la stabilité politique des 16 Etats membres. Il ne s’agit aucunement donc d’un pouvoir régalien colonial ou impérial rappelant les périodes sombres de l’histoire d’occupations étrangères en Afrique. Il est plutôt question d’une Communauté d’Etats souverains partageant une même région.

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