Notons que trois candidats n’ont pas fait partie de cette rencontre, dont le Président sortant Andry Rajoelina, qui se serait toutefois fait représenter. Cette rencontre a surpris les observateurs. Ce collectif de candidats avait boycotté une séance de travail prévue avec la Cour, remettant en doute la partialité de cette dernière. Depuis la décision de la HCC de valider la candidature du Président sortant Andry Rajoelina et le transfert des pouvoirs du Chef de l’Etat par intérim à un Gouvernement collégial, ces candidats multiplient les salves contre Ambohidahy en particulier et le processus électoral en général, avec comme vil objectif le report de l’élection présidentielle.
La réunion d’hier est-elle donc le signe d’un retour à la raison de ces candidats dont la bonne foi est sujette à questionnement. En effet, il faut savoir qu’ils disent ne plus avoir confiance en la HCC, ni en la CENI, pour l’organisation de l’élection présidentielle. Pourtant, ils continuent de faire en parallèle toutes les étapes préalables à l’élection, notamment en participant au tirage au sort de l’apparition sur la liste électorale et en battant déjà le pavé dans les régions.
Il ne serait d’ailleurs pas étonnant que ces candidats envoient leurs représentants lors des prochaines réunions de la CENI avec ses membres non permanents. Eux qui ont été portés disparus lors de la première réunion convoquée par l’organe d’Alarobia cette semaine. En tout cas, la rencontre avec les juges constitutionnels hier fait suite à plusieurs autres rencontres déjà tenues par ces candidats. Notamment avec le président du Sénat Herimanana Razafimahefa, les représentants des partenaires techniques et financiers du pays, le PNUD ou encore le FFKM.
La rédaction