Publié dans Politique

Transparence électorale - La CENI multiplie les démarches rassurantes

Publié le vendredi, 06 octobre 2023


Parmi ses griefs, le Collectif des candidats critique le processus électoral, sans pour autant fournir de preuves. Des critiques qui montrent une mauvaise foi des onze prétendants à Iavoloha regroupés au sein de ce mouvement. En effet, depuis le début du processus électoral, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) montre patte blanche en matière de transparence.
Dans un souci de fiabilité et de transparence du processus électoral, la CENI a organisé plusieurs dialogues avec les parties prenantes, dont la dernière s'est tenue, hier à Alarobia, au siège de cette commission électorale. Ce dialogue vise à créer les conditions les plus favorables à la conduite d’un processus électoral apaisé, à travers des discussions ouvertes sur les différents volets du processus et les préoccupations des acteurs.
Il est loisible de critiquer à ce sujet la politique de la chaise vide adoptée par les candidats de l'Opposition. Ceux-ci boycottent systématiquement les séances d'information initiées par la CENI dernièrement destinées pourtant à lever tous leurs inquiétudes sur tous les aspects du scrutin. Ces candidats qui ne se privent pas de remettre en question le processus électoral, sans pour autant fournir des preuves. Une énième manifestation de la mauvaise foi de ces candidats.
Surveillance des fraudes
En matière de transparence, la CENI a procédé en début de semaine à la distribution  d'un disque dur à chaque candidat à l'élection présidentielle contenant les données statistiques du registre électoral national et de la liste et l’emplacement des bureaux de vote. Cette dotation répond à un souci de la transparence par rapport au processus électoral, devait expliquer le président de la CENI, Dama Arsène Retaf Andrianarisedo.
Toujours dans ce souci de transparence, la CENI, en collaboration avec le PNUD et la Commission nationale indépendante de la défense des droits de l’homme (CNIDH), a lancé la semaine dernière la plateforme I-report permettant de faciliter la surveillance des fraudes, lors des élections. Cette plateforme ouverte à tous, aura pour objectif de lancer un système d’alerte précoce contre toute fraude ou infraction durant les élections.
Audit
Par ailleurs, la CENI a également entrepris d'effectuer un audit du registre électoral. Ainsi le fichier électoral a subi deux audits, des opérations auxquelles ont pu participer des techniciens issus des partis politiques de l'Opposition dont le Tiako I Madagasikara de Marc Ravalomanana. Ces techniciens avaient notamment conclu que le Registre est suffisamment fiable pour permettre la tenue des prochaines élections.
Le candidat Marc Ravalomanana s’est même réjoui de la réalisation de l’audit du fichier électoral. Les organismes internationaux, dont notamment l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), dans son rapport d’audit du Registre électoral national de Madagascar (2022-2023), avaient aussi adoubé ce registre. Tout cela pour dire que la liste électorale est aussi sûre que possible. D'ailleurs si la CENI avait des velléités de fomenter des irrégularités, elle n'aurait pas remis ladite liste aux candidats.
Force est ainsi de souligner que jusqu'à présent tous les outils que la CENI pouvait donner en guise de garantie de sa volonté d'avancer vers une élection présidentielle transparente et intègre ont été faits. Alarobia est exempt de reproches dans ces domaines.
L.A.

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Editorial

  • Code de la … rue !
    Nos confrères et consœurs qui font et refont le tour de la ville afin de glaner des informations vraies et en direct ont fait de l’amer constat : il n’y a plus de loi à Antananarivo, pas de code d’hygiène, pas de code la route. Il n’y a que la loi de la rue qui tient ! La population vit sous la loi des barrages. En effet, les barrages font la loi partout ! Des barrages érigés par les Forces de l’ordre afin de limiter strictement l’accès sur certains sites jugés hautement sensibles, interdits au public comme celui de la Place de l’indépendance populairement nommé « Place du 13 mai ». L’objectif évident étant pour les FDS de garantir au mieux l’ordre public et pour les tenants du régime en place de s’assurer le maximum de sureté pour la stabilité. Pour leur part, les grévistes et les manifestants de rue…

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