Publié dans Politique

Andry Rajoelina dans l’Atsimondrano - « La majorité des Malagasy auront leur propre terrain »

Publié le jeudi, 26 octobre 2023


C’étaient les habitants dans l’Atsimondrano qui ont accueilli le candidat numéro 3, Andry Rajoelina pour son 17ème jour de campagne électorale en vue de la présidentielle. Dans la matinée, le Président sortant et son équipe étaient au terrain d’Ambohimamory, à Itaosy. L’endroit était investi d’une foule toute vêtue d’orange. Les « Raiamandreny » ont donné leur bénédiction au candidat tout en lui souhaitant d’avoir la force nécessaire pour poursuivre le processus de développement. Ils n’ont pas manqué d’appeler les citoyens âgés de 18 ans à voter pour le candidat numéro 3 dans le bulletin unique. Durant sa prise de parole, Andry Rajoelina a annoncé les nombreux projets qui seront mis en œuvre au profit de la population d’Itaosy. Parmi eux, la construction d’un hôpital qui est déjà en cours et qui est effectué à 40%.
Le candidat a brièvement fait allusion à certains de ses concurrents à la présidentielle qui ne cessent de véhiculer des messages de haine. « Plus on dit du mal de moi, plus la population m’aime car elle n’est pas dupe », a – t – il lancé.  Il se dit confiant quant à l’amour et le soutien sans faille que le peuple malagasy lui porte.
Dans la construction d’infrastructures, son régime avait particulièrement mis en avant le domaine de l’éducation. L’ Atsimondrano, en particulier, a bénéficié d’une Ecole primaire publique (EPP) avec 24 salles de classe et une capacité d’accueil de 1 200 élèves à Ampitatafika. A Itaosy, il a promis l’installation d’un grand parc solaire. Les autres projets comme les « Fly – over » vont se concrétiser d’ici quelques mois. Une infrastructure qui permettra de résoudre les problèmes d’embouteillage. A cela s’ajoute les autres projets comme le téléphérique ou le train urbain qui sillonnera la Capitale.
Un développement à la portée de tous
Dans l’après-midi, le candidat numéro 3 a tenu un meeting au terrain Tongarivo, à Tanjombato. Une foule immense a également répondu présent. Dans son discours, il a aussi lancé des piques à l’endroit des membres du collectif des candidats qui compte d’anciens membres de son Gouvernement, ou encore des députés élus sous la bannière IRD. «Ils ne cessent de véhiculer des messages qui s’apparentent à de la haine à mon encontre. Mais cela ne me fera pas vaciller », a – t – il affirmé.
Andry Rajoelina a profité de cette rencontre avec la population de Tanjombato pour partager ses visions et projets pour son prochain quinquennat. « Je souhaite que chaque Malagasy ait son propre terrain pour construire ou cultiver. (…) Tous les terrains domaniaux seront partagés en plusieurs parcelles. On y construira des nouvelles villes. Je ferai tout mon possible pour que chaque foyer ressente et profite du développement », a – t – il martelé.
Désormais, la population ne sera pas de simples spectateurs mais des acteurs du développement de Madagascar. Le candidat portant le dossard numéro 3 a promis de se pencher davantage sur la situation des jeunes, des sans emplois ou encore des plus vulnérables. Toutes les couches de la société seront prises en considération.
La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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