Publié dans Politique

Report de la Présidentielle et transition - La population dit « non » !

Publié le mercredi, 01 novembre 2023

La manœuvre du collectif des candidats et ses alliés (syndicats, société civile) visant à remettre en cause le processus électoral continue. Actuellement, ils multiplient les démarches dans l’unique but de saper la tenue de la Présidentielle le 16 novembre et mettre en place une transition pour une durée indéterminée. Samedi dernier, les leaders de la manifestation ont annoncé une intensification de leur mouvement. Réunions par-ci, rencontres par-là. En mal de partisans, ils appellent les fonctionnaires et autres syndicats à venir grossier leur rang, depuis le début de la semaine. Une stratégie qui semble vaine pour le moment.

Force est de constater que leur mouvement est purement politique sans la moindre visée sociale ni économique. Ces candidats frustrés n’aspirent qu’à briguer le pouvoir sans passer par la voie des urnes. Il est pourtant évident qu’un éventuel report des élections, la Présidentielle en l’occurrence, ne pourrait en aucun cas résoudre l’inflation, le délestage, etc. Pire, une nouvelle transition aura des conséquences fatales pour la population qui est déjà très affaiblie par le contexte de crise mondiale. Il va sans dire de la répercussion d’une nouvelle crise sur le plan international. 

Election et rien d’autres

L’unique voie qui soit conforme à la Constitution est l’élection. Cette législation suprême stipule que le peuple doit élire un Président tous les 5 ans. La voie que veut emprunter le collectif des candidats en ce moment est totalement anti – démocratique. En effet, ces anciens Présidents et chefs de parti veulent à tout prix éliminer Andry Rajoelina de la course à la magistrature suprême. La majorité est, toutefois, d’un autre avis. 

En effet, la réalité sur le terrain montre et démontre que le Président sortant et candidat à sa propre succession dispose d’une cote de popularité intacte. Dans un système de démocratie, l’élection est le moyen pour les électeurs de montrer leur confiance à une personnalité politique. Qui est alors le collectif des candidats pour vouloir parler au nom du peuple et faire taire la majorité ? Dans quel genre de système politique ces candidats veulent-ils conduire le pays dans ce cas ? Pourquoi vouloir contourner la voie démocratique au profit d’une manœuvre égoïste et vindicative ?  Que chaque candidat présente son programme auprès de la population à qui revient le dernier mot !

 

La Rédaction 

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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