Nul besoin de deviner que la démarche est liée à la situation politique actuelle. Alors que le processus électoral avance et la date du 16 novembre approche à grands pas, une frange de la classe politique semble encore vouloir faire diversion en versant dans des manœuvres malsaines. Des manœuvres visant clairement à saper au processus électoral et contourner les règles démocratiques.
Une démarche loin d’être désintéressée
D’après des sources bien informées, plusieurs personnalités ont tenu une réunion à la salle du Bureau permanent à Tsimbazaza en présence de la PAN. Plusieurs noms ont été évoqués tels qu’Attalah Béatrice, le pasteur Irako Ammi Andriamahazosoa (président du FJKM), Hery Rakotomanana (ancien président de la CENI), Charles Rabemananjara (ancien Premier ministre sous Ravalomanana), Kolo Roger (ancien Premier ministre sous Hery Rajaonarimampianina). Pour rappel, le numéro un de Tsimbazaza avait déjà reçu des groupes de personnes qui sont décrites comme membres de syndicats, de la société civile, représentants de groupes religieux ou encore des leaders traditionnels.
Des réunions dont l’objectif principal serait de pousser les acteurs politiques au dialogue mais avec quel enjeu ? L’enjeu du pouvoir bien évidemment. Difficile en effet de croire que ce genre de démarche est totalement désintéressé. Quoiqu’on dise, repousser la date du premier tour de l’élection Présidentielle prévu le 16 novembre prochain profitent aux candidats de l’Opposition. C’est justement dans ce sens que la démarche de Christine Razanamahasoa est unilatérale et très loin d’être impartiale. Elle use et abuse de son statut de chef d’institution sans l’aval de la majorité au Parlement alors qu’on parle de médiation parlementaire. Une initiative qui est d’ailleurs décriée par ses homologues au sein de l’IRD. Affaire à suivre !
La Rédaction