Publié dans Politique

Collectif de candidats - Du sang et des morts à tout prix

Publié le jeudi, 09 novembre 2023


A moins d’une semaine de la tenue du premier tour de l’élection présidentielle, le collectif de candidats ayant décidé de boycotter la campagne de propagande électorale se retrouve dos au mur, piégé dans l’impasse dans laquelle il s’est lui-même engagé. Comme il est désormais impossible de rattraper le temps perdu,  ledit collectif n’a plus d’autres choix que faire feu de tout bois afin d’empêcher coûte que coûte que le scrutin du 16 novembre puisse se tenir. Et le meilleur moyen d’y parvenir est de plonger le pays dans une spirale de violence, dans l’espoir que cela justifiera la remise aux calendes grecques des élections.
C’est en ce sens qu’il faut comprendre la décision des leaders du mouvement, annoncée samedi dernier lors de leur meeting tenu au coliseum d’Antsonjombe, d’envahir la mythique place du 13 mai à partir de cette semaine. Il s’agit de faire monter de plusieurs crans les provocations à l’endroit des Forces de l’ordre pour amener ces dernières à muscler leur intervention, multipliant ainsi les circonstances propices aux affrontements violents. L’objectif est de créer de toutes pièces des « martyrs » dont les images seront ensuite exhibées, telles des trophées, sur les réseaux sociaux et dans la presse afin de heurter l’opinion publique tant nationale qu’internationale. Il en est ainsi, par exemple, de ces enfants en bas-âge qui, s’étant trouvés au mauvais endroit au mauvais moment, ont été les victimes collatérales de gaz lacrymogènes.
Pour l’instant, on ne recense « que » des blessés aussi bien dans les rangs des manifestants que dans le camp des hommes en uniforme. Mais comme l’a si bien déclaré récemment l’hystérique Fanirisoa Ernaivo  - celle qui, à 10.000 km, harangue et pousse le collectif de candidats et ses partisans au casse-pipe  -  il ne leur reste plus qu’à attendre le premier mort.
La Rédaction

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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