Publié dans Politique

Menace d’arrestation de Christine Razanamahasoa et de Raymond Ranjeva - Une pure désinformation

Publié le mercredi, 22 novembre 2023


Il n’existe aucune intention de la gendarmerie de procéder aux arrestations de la présidente de l’Assemblée nationale Christine Razanamahasoa et du Professeur Raymond Ranjeva. Le démenti vient de la journaliste et chroniqueuse politique Lalatiana Rakotondrazafy. « C’est totalement faux… Il faut arrêter de semer les germes de troubles », affirme clairement l’ancienne ministre de la Communication et de la Culture, durant l’émission Tambatra diffusée hier sur plusieurs stations de télé et de radio de la place. Même si elle n’est plus au sein du Gouvernement, la voix de la journaliste, qui a assurément encore ses entrées au sein de la haute sphère dirigeante du pays, reste une voix qui compte.
En effet, deux têtes pensantes d’une « plateforme de dialogue et de médiation », s’opposant ouvertement au pouvoir en place et dont l’objectif est d’écarter toutes les actuelles institutions de la République, de la Présidence par intérim au Sénat en passant par la Haute Cour constitutionnelle et la Commission électorale nationale indépendante, seraient sous la menace d’une arrestation, selon une information véhiculée par l’Opposition, notamment sa branche particulièrement bruyante installée sous d’autres cieux. La question que se poseront sans aucun doute les observateurs avisés de la vie politique et publique malgache est de savoir quelle mouche a bien pu piquer soudainement les auteurs de cette désinformation pure et simple.
Outre Lalatiana Rakotondrazafy, la Gendarmerie nationale a également démenti publiquement cette information sortie de nulle part. L’information autour de menaces d’arrestation des deux leaders de l’Opposition intervient en tout cas au lendemain de la  fusillade qui s’est déroulée avant-hier à Andohan’i Mandroseza, qui a coûté la vie à cinq présumés bandits dont l’un est un ancien haut fonctionnaire réputé proche de la présidente de l’Assemblée nationale justement. Notons d’ailleurs que l’Opposition au pouvoir en place, particulièrement prompte à spéculer et à tirer sur l’Exécutif, évite soigneusement voire « bizarrement » de parler de cette affaire qui fait pourtant l’actualité ces dernières 24 heures.
La Rédaction

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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