La présence de Rajoelina à la COP28 n'est pas simplement protocolaire ; elle découle de son engagement actif contre la dégradation de l'environnement et les changements climatiques, comme stipulé dans le Velirano n°10. Durant les sommets précédents, le leader malgache a plaidé en faveur du Fonds vert pour le climat, aboutissant à une injection notable de 20 millions de dollars dans les caisses de Madagascar sur les 50 millions de dollars promis pour les crédits carbone. Ce soutien financier reconnaît les avancées de Madagascar dans la réduction des émissions de carbone, le pays possédant l'infrastructure nécessaire pour tirer parti des crédits carbone sur la scène internationale. Les efforts en cours comprennent l'identification des emplacements de projets et le renforcement des initiatives, avec un accent particulier sur les forêts du nord de Madagascar répondant à des critères stricts. Un projet phare contribuant à ces efforts est MIONJO, généreusement financé par la Banque mondiale, opérant dans diverses régions et secteurs.
L’emploi du temps d’Andry Rajoelina est chargé de rencontres de haut niveau, de discussions bilatérales et de participation active à diverses sessions abordant des questions cruciales telles que la transition énergétique, les ressources en eau, le financement de l'action climatique et l'Accord de Paris. Le Président sortant et réélu a rencontré des personnalités éminentes lors de la conférence, notamment Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie ; Akinwumi Adesina, président du groupe de la Banque africaine de développement ; António Guterres, secrétaire général des Nations unies, et d'autres leaders mondiaux. La visite du pavillon de Madagascar et la participation à des événements tels que la Grande Muraille verte de l'Afrique australe et l'Africa Day illustrent l'engagement actif du Président Rajoelina à intensifier les ambitions africaines pour résoudre les problèmes mondiaux urgents.
La Rédaction