Publié dans Politique

Gestion rationnelle des produits chimiques - Des officiers de police judiciaire malagasy en formation

Publié le lundi, 04 décembre 2023

La formation qui s’est déroulée du 30 novembre au 2 décembre à Toamasina vise une cinquantaine d’officiers de police judiciaire de Madagascar. L’atelier a pour objectif de renforcer leur capacité sur la gestion rationnelle des produits chimiques (GRPC) tout au long de leur cycle de vie.

A l’issue de la session, les bénéficiaires seront capables d’identifier les pistes d’intervention en matière de GRPC et d’adopter des mesures efficaces dans la prévention des risques environnementaux et sanitaires liés aux produits chimiques.

Sous l’approche One Health, l’initiative s’inscrit dans le cadre du Projet de préparation aux pandémies et prestation de services de santé de base (PPSB) financé par la Banque mondiale. Il relève du ministère de la Santé publique en collaboration avec le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD).

Le projet a pour but de rapprocher la santé humaine, la santé animale et la santé environnementale pour ne plus retenir que la notion d’une seule santé par une approche basée par la santé et l’environnement en développant et en mettant en œuvre une stratégie nationale de communication.

Le PPSB étant un projet multisectoriel, le MEDD apporte sa contribution dans le domaine de la gestion et de lutte contre la pollution et les produits chimiques qui présentent un facteur de risque à la vulnérabilité face aux pandémies.

Le ChemObs (Chemicals Observatory), observatoire intégré en santé et environnement, a été développé afin d’améliorer la sensibilisation, les connaissances et la communication autour de la GRPC en Afrique.

L'observatoire aide actuellement neuf pays en Afrique à améliorer la prise de décision en matière de politiques publiques et de suivi des conventions. Son développement progressif vise à renforcer les capacités humaines et institutionnelles pour une meilleure GRPC.

Madagascar, comme les autres pays africains bénéficiaires, peut mettre en œuvre le projet ChemObs qui contribue à renforcer la mise en place d’un cadre juridique et institutionnel pour la GRPC. Le pays dispose actuellement de référentiels techniques dont le manuel technique sur la GRPC.

Ledit manuel a été développé dans le but d’améliorer l’accès à l’information et de combler le manque de connaissances de tous les acteurs publics ou privés sur les problématiques de santé et d’environnement relatives aux produits chimiques à Madagascar et sur la gestion écologiquement saine des produits chimiques.

 

M.R.

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff