Publié dans Politique

Coopération avec Madagascar - Les Emirats Arabes unis veulent être au premier rang

Publié le jeudi, 07 décembre 2023

Nouvellement réélu à la tête du pays, le Président Andry Rajoelina est en déplacement à Dubaï depuis le 2 décembre. Il prend part, en tant qu’invité spécial, à la Conférences des Partis qui s’y tient depuis le 30 novembre. En marge de cet évènement planétaire, le Chef de l’Etat malagasy s’est entretenu avec plusieurs personnalités issues de différents pays. Avant-hier, le numéro un malagasy été reçu par le ministre des Affaires étrangères des Emirats Arabes unis, Sheikh  Shakhboot bin Nahyan AlNahyan.

D’emblée, ce membre du gouvernement émirati a félicité le Président malagasy pour sa réélection et  a particulièrement applaudi son leadership exemplaire qui, selon lui, « est reconnu non seulement à Madagascar mais également dans toute l’Afrique ». Il considère que le Président Andry Rajoelina est un modèle pour sa détermination et pour son engagement pour le continent africain. D’ailleurs, ce représentant de l’Etat des Emirats Arabes unis n’a pas caché la fierté de son pays à coopérer avec Madagascar. Leur souhait est d’être au premier rang des pays ayant des échanges avec la Grande île dans un avenir proche, s’ils en sont au cinquième rang actuellement.

Plusieurs domaines de coopération ont été particulièrement évoqués par le ministre émirati, qu’il a tenu à proposer au Président malagasy à savoir le tourisme, l’agriculture, la construction d’infrastructures, l’industrialisation et la création d’emplois, la formation aux hauts emplois de l’Etat, entre autres. Les Emirats Arabes unis ont renouvelé leur volonté  d’accroître le volume de leurs investissements à Madagascar pour soutenir les efforts du Président Andry Rajoelina d’accélérer le développement du pays.  « Nous voulons des échanges gagnant – gagnant avec Madagascar », a affirmé le ministre émirati des Affaires étrangères.

 

La Rédaction 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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