Publié dans Politique

Enterré il y a deux ans - Un jeune homme réapparaît miraculeusement…

Publié le mardi, 26 décembre 2023


Son enterrement aurait dû clore le chapitre de la vie de ce jeune homme. Cependant contre toute attente, il est réapparu et jette une lumière nouvelle sur ce qui semblait être une tragédie terminée.
Il y a deux ans en effet, le corps du jeune homme, ou du moins ce que ses proches pensaient le sien, a été enterré par ses proches dans la pure tradition de sa localité d’origine. La dépouille venait d’être trouvée alors que le jeune homme était porté disparu dans les jours précédents. Le corps sans vie a été retrouvé dans un village éloigné de quelques kilomètres de là où il était issu et est immédiatement identifié étant comme le sien. L’adolescent avait quitté sa Commune pour partir travailler à Toliara.  Son nouvel employeur est ainsi accusé du pire par la famille, lorsqu’il disparaît.
Cependant, l’affaire prend une tournure inattendue. Deux ans après ces funérailles, le jeune homme réapparaît mystérieusement la semaine dernière. Il se serait présenté auprès de son employeur. Là même où ses proches l’avaient vu pour la dernière fois. Il n’aurait appris qu’à ce moment-là son « décès » avant d’être ramené à sa famille. A l’entendre, il n’était pas conscient des évènements le concernant dans son « ancienne » vie.  Notamment du tort qu’il causait à son employeur.
En tout cas, suite à ce retour inattendu, les proches du jeune homme, plongés dans le deuil depuis deux ans, oscillent entre choc, joie et incrédulité. Les autorités locales,  elles, se retrouvent face à un cas unique. L’affaire attire quant à elle l’attention des médias de tout le pays. Ce retour se transforme en un phénomène national. Sur les réseaux sociaux, les commentaires s’enchaînent. Le cas fascine en même temps qu’il interroge.
Des questions en suspens
On se demande par exemple, où était-il pendant sa disparition ? Du côté de Nosy Be, selon les dires du concerné. Pourquoi avoir quitté Toliara ? Dans une interview donnée à la presse, le jeune homme affirme avoir effectué des recherches autour de médicaments pour lutter contre la Covid-19. Un récit qui ne convainc pas tout le monde. Et ce, d’autant que des informations laissent notamment entendre qu’il serait accusé d’avoir perpétré des délits dans son lieu de travail à Toliara.
Il aurait ainsi pris ses jambes à son cou et serait retombé sur ses pattes du côté de Nosy Be au nord-ouest du pays, selon certaines spéculations. Le fait que le jeune homme n’ait averti personne semble corroborer cette thèse. Il a vraisemblablement évité de prendre contact avec sa famille, qui en l’absence d’informations, a ainsi dirigé un index accusateur en direction des employeurs de leur proche, commentent certains.
Pourquoi est-il réapparu aussi soudainement ? Aucune réponse à cette question n’a été donnée. Des sources pensent que le jeune homme aurait sans doute pensé que les affaires dans lesquelles il était mêlé se seraient tassées depuis. A qui appartient donc le corps identifié comme le sien et qui a été enterré par ses proches ? Des informations de notre source révèlent que la dépouille enterrée puis exhumée pourrait être celui d’un dahalo tué. L’état de la dépouille n’aurait pas permis de faire le travail d’identification dans les normes les plus strictes, trompant ainsi les proches du jeune homme. Des informations rapportées par des journalistes locaux laissent, par ailleurs, entendre qu’une famille se serait déjà rendue auprès du « ressuscité » pour identifier le corps.
En tout cas, alors que la vérité derrière cette résurrection demeure encore un peu floue, une chose est certaine : l’histoire de ce jeune homme enterré il y a deux ans est bien plus complexe et intrigante que ce qu’il ne semble y paraître.
La  Rédaction

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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