Cette conclusion cinglante résulte de l'inspection rigoureuse menée sur le terrain par les délégués du ministère. Lambo Mbolanirina Nadia, directeur régional de l’Industrie du Commerce et de la Consommation, a souligné de manière catégorique : "Il est primordial de rappeler que ces 50 conteneurs avaient été hermétiquement scellés au port de Mahajanga par les douanes locales et la direction régionale du commerce et de la consommation, accompagnés d'un certificat attestant leur inaptitude à la consommation humaine."
Désinformation
Une société spécifiquement mandatée par les autorités s'était vue confier la délicate mission de convertir ces lots de riz avarié en alimentation animale, sous la condition impérative que les produits concernés ne quittent pas la Région de Boeny avant d'être soumis à cette transformation. Pour ce faire, les équipements nécessaires à cette opération de traitement ont été acheminés expressément à Mahajanga. Une fraction de cette cargaison a déjà fait l'objet d'une transformation méticuleuse avant d'être transvasée dans de nouveaux contenants, en départ vers la Capitale où elle est destinée à être distribuée en tant qu'alimentation animale. Cette tentative de déplacement a été observée et largement relayée sur les réseaux sociaux par le grand public, alimentant un débat intense et parfois polémique. Cependant, une source proche du dossier a révélé l'existence d'enquêtes approfondies en cours menées par les autorités. Ces investigations révèlent des soupçons substantiels de désinformation provenant de concurrents de la société mandatée pour cette transformation. L'affaire du riz avarié à Mahajanga continue de susciter des interrogations et des investigations minutieuses de la part des autorités locales, confrontées à une situation complexe mêlant autorisations officielles, transformations spécifiques et suspicions de manœuvres peu scrupuleuses. Les débats se poursuivent, alimentés par les révélations en cascades et les investigations en cours, tandis que la population attend des éclaircissements concrets sur cette affaire délicate qui interroge la sécurité alimentaire et la fiabilité des processus de transformation dans la région.
Hary Rakoto