Publié dans Politique

Gouvernement Ntsay - Entre continuité et renouveau

Publié le dimanche, 14 janvier 2024


Le nouveau Gouvernement a été annoncé hier soir au Palais d’Etat d’Iavoloha. Un Gouvernement qui est un mix entre continuité et renouveau. L'on note 15 reconductions et 12 nouvelles arrivées. Et également une diminution du nombre de portefeuilles, passant de 30 à 27. Plusieurs secrétariats d’Etat seront par ailleurs également mis en place. Parmi les reconductions notables, l’on notera celles de Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa qui reste Garde des Sceaux, ministre de la Justice, et Justin Tokely conserve son poste au ministère de l'Intérieur tout en cédant la Décentralisation.
 Marie Michelle Sahondrarimalala revient au ministère de l'Education nationale, et le Professeur Arivelo demeure au ministère de la Santé publique. Une reconduction avec un changement de portefeuille est celle de Lalatiana Rakotondrazafy, qui troque la Communication et la Culture pour l'Enseignement technique et la Formation professionnelle.
Accent sur les compétences et la jeunesse
Parmi les nouveaux venus, le Général de division Sahivelo Lala Monja Delphin prend le poste de ministre de la Défense nationale, et Naina Andriantsitohaina fait son retour au sein du Gouvernement en tant que ministre de la Décentralisation et de l'Aménagement du territoire, quittant ainsi son fauteuil à l’Hôtel de ville d’Antananarivo. D'autres changements notables incluent Herilala Rakotoarimanana en tant que ministre de la Sécurité publique,  Ratohiarijaona Rakotosolo Suzelin à l'Agriculture et à l'Elevage.
Il faut noter par ailleurs que le Gouvernement a mis l'accent sur les compétences et a accordé une place significative à la jeunesse. Parmi les nouveaux, l’on compte en effet l’arrivée du ministre de l'Environnement, Max Fontaine, âgé de seulement 28 ans, incarne la fraîcheur et l'énergie de cette nouvelle génération de leaders. Cette nomination envoie un signal clair sur l'importance accordée aux idées novatrices et à la prise de conscience environnementale.
Une scène a été réservée aux jeunes dotés de compétences spécifiques, démontrant ainsi l'engagement envers l'émergence de talents dans des domaines cruciaux. Le Président a exprimé sa confiance envers la nouvelle ministre des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika qui, à 36 ans seulement, représente la relève prometteuse. C'est un témoignage de la conviction présidentielle en la capacité des jeunes à atteindre des objectifs élevés.
Directement opérationnels
Enfin, une modification clé est la transition du ministère de la Communication et de la Culture de  Lalatiana Rakotondrazafy à Augustin Andriamananoro, ancien ministre des Nouvelles technologies sous Rajoelina. De plus, le poste de ministre délégué chargé de la Gendarmerie passe du Général de corps d'armée Serge Gellé au Général de division Andry Randriantsarafara Rakotondrazaka.
Le Président Rajoelina rappelle que ces ministres sont issus d’une sélection rigoureuse, comprenant des tests psychométriques et des évaluations approfondies. Une sélection qui vise à garantir une équipe prête à agir pour le développement du pays. Le Président a souligné que le titre de ministre n’est pas une finalité mais le début d’un travail dédié au changement et au progrès. Il a exprimé sa confiance que cette équipe répondra aux besoins de la population et contribuera au développement rapide du pays.
Lalaina A.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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