Publié dans Politique

Arnaque en série et viols - 30 jeunes femmes victimes d'un internaute

Publié le dimanche, 14 janvier 2024


Il n'a que 23 ans mais s'avère déjà comme un arnaqueur de la pire espèce. Ses cibles : les jeunes filles ou jeunes femmes utilisatrices de Facebook, mais qui sont assez naïves de la Capitale. A preuve, beaucoup d'entre ces dernières s'étaient fait déjà prendre stupidement sinon s'étaient fait violer par ce jeune escroc. Elles sont une trentaine, selon la Police. "Mais seules quatre ont porté plainte", selon notre source au niveau du service de renseignement de la Police à Anosy.
Mais après avoir longtemps semé la terreur parmi ses nombreuses victimes en leur faisant une pression morale rien que dans le but de les extorquer mais aussi les contraindre à coucher avec lui, la Police a fini par épingler le suspect, mettant du coup fin à ses sales agissements.
Quant à son mode opératoire, voilà comment le suspect procède : il crée un compte fake sur Facebook dans lequel il piège la jeune femme. Car une fois que l'entretien avec cette dernière est au beau fixe, l'arnaqueur demande à sa victime ses photos et surtout la vidéo de ses relations intimes, donc charnelles. Il propose à la fille dupe de les lui acheter à 150 000 ariary par image ou par film. Et une fois qu'il les a obtenues de la victime, il supprime rapidement son compte Facebook pour en créer aussitôt un autre tout à fait nouveau. Et là, il commence à menacer de propager ou diffuser les photos et autres vidéos charnelles de ses victimes, celles qui ont mordu à l'hameçon sur les réseaux sociaux si elles ne lui envoient pas la somme de 400 000 ariary par personne.
Prenant peur, les jeunes filles se plient à ses exigences. Le suspect sera bientôt déféré au Parquet d'Anosy.
Franck R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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