Publié dans Politique

Homicide de Mickaël - 
Le chauffeur de taxi-be à Tsiafahy

Publié le mercredi, 24 janvier 2024


Après quelques jours d'attente et de suspense total, l'affaire concernant le meurtre de Mickaël, ce jeune scootériste de 18 ans et qui fut tué de façon particulièrement atroce par un taxi-be de la ligne 154, samedi dernier à Mahamasina, s'est finalement développé, hier. En effet, l'homme de 44 ans, qui conduisait le minibus Mercedes-Benz 307 de la ligne 154, a été alors déféré au Parquet d'Anosy, hier. Vers le début de l'après-midi et au terme de son audition, le procureur a alors décidé de placer le chauffeur en cause à la prison de Tsiafahy pour homicide volontaire et délit de fuite après un accident mortel. Et l'affaire ne devra plus traîner davantage car l'accusé sera fixé sur son sort le 6 février prochain où son procès est prévu.
Mais revenons sur l'ambiance qui prévalait au palais de la justice lors du déferrement du chauffeur en cause, hier. En effet, les proches et autres amis de la victime étaient venus nombreux à l'endroit, histoire de témoigner leur sympathie, prouver leur solidarité envers la famille, mais surtout également demander que justice soit faite. De son côté, B.Andrianavalona, le père de feu Mickaël s'est exprimé devant la presse et sur le parvis du tribunal, hier : "J'ai eu vent, nous n'obtiendrons jamais gain de cause parce que le taxi-be en question appartiendrait à un officier général. Nous nous remettons donc au Chef de l'Etat pour défendre notre cause car c'est nous qui sommes endeuillés et afin que justice soit faite devant la perte de notre fils", déclare le père de famille. Ce dernier a décidé de ne pas avoir d'avocat. Il était visiblement embarrassé. En cause, on lui interdisait de se rendre au Parquet pour suivre de près l'évolution du déferrement du conducteur concerné. Finalement, on lui a donné le feu vert après qu'il a livré ses impressions devant les médias. Pour sa part, un autre membre de la famille était monté au créneau :" Je démens totalement l'allégation avancée par certaines sources comme quoi Mickaël aurait bu avec les autres scootéristes puis cherché la bagarre avec le chauffeur du taxi-be à Ankadimbahoaka. Mickaël ne s'y rendait jamais et se trouvait à Mahamasina lorsqu'il a vu les tentatives de fuite chez le conducteur de taxi-be avec les autres scooters à ses trousses. Il ne faisait que raisonner le chauffeur à s'immobiliser en le dépassant. Mais le taxi-be l'a renversé avant de l'entrainer sur toute cette distance après la chute de Mikaël", explique le proche.
De son côté, ni l'avocat, ni les proches, encore moins l'employeur de ce chauffeur n'ont daigné s'exprimer sur l'affaire. Enfin, un inconnu qui prétendait être de la Gendarmerie a étonné tout le monde, presse incluse, par son comportement. Il les a pris tous en photo au tribunal, hier. Affaire à suivre.


Franck R.

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Editorial

  • La fin d’une présence ! 
    L’USAID ferme définitivement ses portes. Présente à Magasikara depuis 1984, l’Agence américaine pour le développement quitte pour de bon le pays. Fondée le 3 novembre 1961 par l’administration américaine du temps de John Fitzgerald Kennedy, le 35 ème Président des Etats-Unis, l’United States of America Agency for international Development (USAID), présente dans la Grande île depuis 40 ans, fut un pilier de l’aide internationale américaine. A Madagasikara, les domaines d’activités privilégiés par l’USAID tournaient autour des secteurs sociaux prioritaires comme la lutte contre la pauvreté, assistance pour la consolidation de la résilience de la population, amélioration de la santé publique, la sécurité alimentaire, etc.

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