Publié dans Politique

Législatives - Des ministres candidats

Publié le mardi, 20 février 2024

Des membres du Gouvernement actuel seront candidats lors des élections législatives fixées au 29 mai prochain. C’est ce que soutiennent de nombreuses sources informées. Reste à savoir lesquels. Dans les salons huppés de la Capitale, plusieurs noms circulent déjà, parmi lesquels celui de la ministre de l'Education nationale. Sahondrarimalala Marie Michelle devrait, selon les bruits qui courent, être investie candidate dans la Région de la Haute Matsiatra. 

Son bilan à la tête du ministère, marqué par des réformes éducatives et des changements significatifs dans le système scolaire, pourrait être un atout ou un défi selon la perception des observateurs.  De manière similaire, la ministre de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle Lalatiana Rakotondrazafy est également évoquée dans les discussions sur les possibles candidatures. Elle serait candidate dans le District de Faratsiho, une localité que la présidente du parti Freedom a récemment eu l’occasion de visiter. 

D'un autre côté, le ministre de l'Intérieur serait également dans les starting-blocks selon les pronostics de certains analystes. Gouverneur de région dans la SAVA avant sa nomination au département ministériel de l'Intérieur lors du premier mandat de l’actuel Président de la République, l’administrateur civil de formation pourrait candidater à Sambava. Les noms d’autres ministres, aussi bien  actuels qu’anciens sous le régime Rajoelina, sont aussi pressentis pour concourir pour un poste à l’Assemblée nationale. 

Force est en tout cas de constater que les noms des ministres qui prétendraient à un fauteuil à Tsimbazaza sont ceux de ministres qui sont solidement ancrés au sein du Gouvernement. Ces ministres, s’ils se présentent, seront certainement sous la bannière de la coalition présidentielle lorsque celle-ci sera formée. Il est cependant important de souligner que ces suppositions restent spéculatives, car la décision de se présenter à des élections législatives est complexe et dépend de divers facteurs, y compris la conjoncture politique, les alliances potentielles, et les aspirations personnelles des ministres en question. 

Ceci étant dit, s'ils décident de se porter candidats à l’élection législative, ces ministres devront évidemment déposer leur démission du Gouvernement d’ici environ deux mois. Sauf erreur, pour rappel, le dépôt des dossiers de candidature sera ouvert dans un mois, le 28 mars pour être clôturé le 6 avril 2024. La campagne électorale débutera le 8 mai et prendra fin le 28 du même mois.

 

L.R. 

Fil infos

  • Carburant - Les prix à la pompe en…baisse !
  • Municipales - La destinée de la Capitale entre les mains de Harilala Ramanantsoa
  • Carburant - Application incontournable de la vérité des prix
  • Télécommunication - Patrick Pisal Hamida nommé vice-président d'AXIAN Telecom
  • Conjoncture - Ntsay Christian condamne la culture de la violence
  • Souveraineté nationale - Le colonel Charles poursuivi pour diffamation 
  • Affaire de viol et d’inceste - Les témoignages des voisins de D.
  • Elections communales et municipales - Marc Ravalomanana fait de l’incitation à l’ingérence 
  • Ampasamadinika - Un père viole sa fille pendant 19 ans
  • Stabilité politique - Le Président appelle à la prise de responsabilité des gouverneurs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • A bannir !
    Ignoble, l’inceste aggravé par des allégations de viol et de sévices physiques et moraux n’en finit pas de secouer l’opinion. La semaine qui tire à sa fin a vu passer par presse interposée des actes barbares d’un père à l’encontre de ses propres enfants. Des actes à bannir. Un ancien footballeur, demi-célèbre et artiste local, aurait violé et parfois violenté sa propre fille pendant… dix-neuf ans. Toutefois, le terme « viol » devrait être saisi avec précaution. Des actes de viol sur sa propre progéniture 19 ans durant sans que la victime ne réagisse pour tenter de condamner le comportement abominable du père-auteur seraient… impossibles en soi. Il aurait dû y avoir un consentement tacite quelque part. D’ailleurs, des internautes et pas des moindres condamnent l’attitude de la… victime de son silence. Peut-être à des moments différents, elle aurait pu trouver ses comptes. Elle aurait pu soutirer certains profits !…

A bout portant

AutoDiff