Publié dans Politique

Castration des violeurs d’enfants - Ingérence de l’Union européenne

Publié le mardi, 27 février 2024
Castration des violeurs d’enfants - Ingérence de l’Union européenne Crédit photo Facebook


Au cours de la conférence de presse organisée par l’Union européenne avant-hier, Isabelle Delattre, ambassadrice de cette organisation à Madagascar, s’est exprimée sur plusieurs sujets. Elle a notamment évoqué la loi complétant certaines dispositions du Code pénal et qui porte sur la castration des individus auteurs de viols commis contre les mineurs. « Je ne pense pas que la castration chimique ou la castration tout court soit une solution dissuasive pour les violeurs », a-t-elle déclaré. Et d’ajouter que la castration est une disposition qui est contraire à la Constitution malagasy, tout en évoquant la Convention des Nations unies contre les traitements cruels, inhumains et dégradants. Quid des enfants victimes de viols ? Alors, qui voient leur vie complètement brisée ou pire, qui perdent la vie ? Ces victimes, mineures de surcroît, n’ont-elles pas besoin d’être protégées ou qu’on se bat pour défendre leur droit ?
Cette déclaration d’Isabelle Delattre sonne comme une ingérence flagrante puisque la loi en question a déjà été adoptée par les deux Chambres du Parlement avant d’être approuvée par la Haute Cour constitutionnelle. Elle a donc suivi toutes les étapes requises en termes de légifération. En tant qu’Etat souverain, Madagascar possède toutes les prérogatives tant en matière de gouvernance que de législation. En sa qualité de diplomate, l’ambassadrice de l’Union européenne n’a, en principe, aucun droit de regard dans ce sens. Pour rappel, l’esprit de cet amendement du Code pénal « vise un effet dissuasif de la répression, la prévention de la récidive et la neutralisation des prédateurs sexuels en les soumettant à la peine de castration ».



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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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