Le cas particulier de la nouvelle ville à Imerintsiatosika a été abordé à ce stade. Avec 90% des matériaux de construction utilisés à Madagascar provenant de la Turquie, la contribution du pays du Président Erdoğan à la réalisation de cette ville est loin d’être négligeable. A entendre les échos d’Antalya, l’appel n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. La Turquie a été réceptive à la proposition de collaboration, indiquant en effet sa volonté d’envoyer incessamment la liste des opérateurs turcs intéressés à coopérer et à aider la Grande île dans cette entreprise.
Ambassade à Ankara
Au-delà du projet de la nouvelle ville, la rencontre entre les deux Présidents a également abordé divers domaines de coopération. Du renforcement des liens commerciaux à la coopération militaire et sécuritaire, en passant par des collaborations dans les secteurs du tourisme, de la pêche, de l'agriculture et de la sécurité nationale, les discussions ont jeté les bases d'une coopération multilatérale entre les deux nations. La Turquie, en tant que puissance militaire mondiale, a été évoquée comme partenaire potentiel dans le renforcement des capacités militaires et sécuritaires de Madagascar. Une possible signature d'un accord de coopération en matière de sécurité et de défense est envisagée. Le Président Rajoelina a également encouragé les investisseurs turcs à explorer les nombreux secteurs d'opportunités à Madagascar. La création d'une plateforme entre les opérateurs économiques des deux pays a été envisagée, visant à renforcer les liens économiques et commerciaux. Pour faciliter la mise en œuvre des projets, le processus de création d'une ambassade malgache à Ankara devra débuter incessamment, sur avis du Président turc. De plus, l'implantation d'un bureau de la TIKA à Antananarivo, l'Agence turque de coopération et de développement, est également envisagée, ce qui souligne l'engagement à long terme des deux nations. L’autre moment fort de la visite est la signature officielle d'un accord de coopération économique et commerciale entre les deux pays, qui prévoit la création d'une commission mixte économique.
La Rédaction