Publié dans Politique

Secteur aurifère - Madagascar se dote d’une raffinerie nationale d'or

Publié le jeudi, 07 mars 2024


Dans une démarche audacieuse, Madagascar a décidé de placer le secteur aurifère au cœur de son développement économique en lançant la création d'une raffinerie aurifère nationale. Cette initiative  a été révélée dans le rapport du Conseil des ministres du 6 mars, détaillant une enquête préliminaire planifiée au cours des 100 prochains jours pour  l'établissement de cette infrastructure cruciale. Le Gouvernement malagasy ne ménage pas ses efforts pour dynamiser l'industrie aurifère en intégrant les collectionneurs et les affineurs d'or au sein des "comptoirs de l'or". Pas moins de 2 500 affineurs et 60 collecteurs sont prévus pour être inclus dans ces installations, validées par le Conseil des ministres. L'objectif déclaré est d’exporter légalement 500 kg d'or dans les 100 jours afin de garantir un retour financier substantiel pour la Grande île.
Défis
Cependant, des nuages assombrissent l'horizon économique de Madagascar. Le secteur des exportations se heurte à des défis, notamment le prix élevé de l'or chez les raffineurs, surpassant même celui du marché international. Une source au sein du Gouvernement souligne la nécessité d'une coopération renforcée entre les responsables gouvernementaux concernés pour surmonter ces obstacles et réaliser les objectifs fixés. "Nous sommes conscients des défis auxquels nous sommes confrontés dans le secteur aurifère, mais nous sommes résolus à exploiter pleinement le potentiel de notre pays" a déclaré Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison ministre de l'Economie et des Finances, lors d'une récente conférence de presse. Elle a insisté sur la volonté du Gouvernement de travailler en étroite collaboration avec les parties prenantes pour garantir le succès de cette entreprise économique. Les réactions des acteurs du marché sont mitigées. Certains saluent cette initiative, voyant en elle une opportunité de diversification économique, tandis que d'autres expriment des préoccupations quant à la compétitivité des exportations malagasy sur le marché mondial. Les prochains mois seront importants pour déterminer si cette initiative  portera ses fruits et positionnera Madagascar en tant qu'acteur sur la scène aurifère mondiale.
Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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