Publié dans Politique

Ankazoabo Atsimo - Un élu fait parler de lui

Publié le mercredi, 20 mars 2024


Un élu à Ankazoabe  a porté plainte pour diffamation publique contre quelques personnes influentes originaires de sa circonscription. Un soit transmis a fait suite à une plainte au Parquet déposée à Ankazoabo la semaine passée.
D’après des informations, les enquêteurs de la section de recherche criminelle de Toliara auditionnent depuis vendredi des gens sur le terrain.
Dans la nuit du 8 au 9 mars, des criminels ont emporté de force une centaine de zébus à Ambonara, Commune rurale d’Ankilivalokely. La suite de l’événement a coûté la vie à quelques membres de la communauté villageoise (cf. La Vérité du 11 mars). Une station privée d’Antananarivo a rapporté la semaine passée le commentaire d’un natif d’Ankazoabo qui enseigne à l’université de Toliara.
Ses propos ont contredit celui d’un élu sans qu’il ait cité nommément de qui il s’agit. Le politicien en question, lui, a soutenu que le District d’Ankazoabo jouit d’une sécurité au bonheur des habitants alors que le fait récent signalé à Ankilivalokely en dit long sur l’insécurité qui y règne.
Réaction excessive
Le lendemain de l’intervention médiatique de l’enseignant-chercheur, des représentants de l’association des Bara Miray (Barami) ont fait de même en citant le parlementaire d’Ankazoabo qu’ils ont reproché de s’être servi d’un autre moyen non prévu par les clauses du dinabe en matière de vol de bovidés.
En réaction, le parlementaire incriminé a saisi l’appareil judiciaire au niveau local. Outre le membre du Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants à Toliara, la réplique du député vise quelques figures de la notabilité locale.
Les autorités traditionnelles ont aussi réagi par rapport aux agissements de l’élu et l’on ne saura jamais ce qui se produirait si celui-ci persiste et signe dans sa démarche punitive à l’encontre de ses détracteurs. « Un soulèvement populaire pourrait se déclencher éventuellement », dit un informateur local
Ces temps-ci, certains parlementaires ont un comportement peu propice à la paix sociale dont la nation a tant besoin en cette période préélectorale. Des députés à la popularité en décadence manifestent des gestes peu populaires alors qu’ils visent leur réélection.
M.R.

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Editorial

  • Et les gouverneurs !
    Qu’en est-il de nos vice-rois ! On revient à la charge pour remettre sur le tapis le cas de ces hauts dirigeants dans les Régions. Coup de tonnerre ! Le Chef de l’Etat décida de procéder à un Conseil des ministres en direct le 8 janvier à travers les antennes nationales publiques à partir du Palais d’Etat d’Iavoloha. Gageons que si le maître des céans en a voulu ainsi c’est qu’il a mille raisons de le faire. Le peuple vit dans la tourmente. Un Conseil en direct suppose que toutes les interventions durant la réunion soient transmises sans faute et atterrissent « directement » chez les téléspectateurs, dans chaque foyer. Le terme « direct » signifie qu’il n’y aura aucune possibilité de changement ni de tripatouillage en cours de route.

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