Publié dans Politique

Akamasoa - Le Père Pedro songe à son remplacement

Publié le mardi, 16 avril 2024

« Tout est déjà en place ». C’est le Père Pedro lui-même qui l’affirme. A l’issue d’une rencontre avec le Centre catholique des médias Cath-Info, dans son village-école d’Akamasoa, à l’occasion de ses 35 ans d’existence, le Père Pedro a parlé plus clairement de son avenir. Selon le prêtre, fondateur de l’association, « sa succession sera linéaire, calme, sans vagues, comme le voudra le Christ. Il rajoute que «  tout est déjà en place, ma présence est juste symbolique ». 

Le Père Pedro n’avait jamais évoqué ce sujet auparavant, ni à la presse ni à ses visiteurs. Il a juste avancé que seul Dieu le sait et il a déjà préparé des relèves  pour Akamasoa. Ainsi, il a avancé que l’association est actuellement présidée par Marie Odette. « Après moi, 

le Christ fera d’Akamasoa ce qu’il veut, pour le bien des pauvres », confie le prêtre qui célèbre cette année son 75e anniversaire.

Que ses fidèles restent néanmoins rassurés. Malgré son âge, le Père Pedro poursuit ses activités en faveur des plus démunis de la Grande île. Un concert de solidarité est organisé dimanche à l’église de Fesches-le-Châtel. Avec le soutien de l’association des Amis du Père Pedro, le Chœur du Grammont et le groupe musical Kalista unissent leurs talents pour soutenir l’association.

Accompagné de ses collaborateurs malagasy, le Père argentin réalise des œuvres colossales. Aujourd’hui, près de 40 000 personnes sont logées dans ses 22 villages étendus sur un peu plus d’un millier d’hectares. 

Pour rappel, en septembre 1994, à la suite d'un appel au secours du Père Pedro dans le journal télévisé de Patrick Poivre d'Arvor ainsi que la parution du premier livre  consacré à son action à Madagascar, plusieurs de ses amis étudiants, qui l'avaient connu en 1973 lorsqu'il effectuait sa formation à l'Institut catholique de Paris, se dit retrouvés et ont décidé de créer une structure de soutien à son action. L'association "les amis du 

Père Pedro" est ainsi née. Aujourd'hui,  il compte plus de 3000 donateurs, dont la somme collectée avoisine les 600 000 euros par an. Elle est attribuée à l'association Akamasoa.

 

Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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