Publié dans Politique

Législatives - 470 prétendants à l’assaut des 163 sièges au Parlement

Publié le mercredi, 17 avril 2024


Ca y est, la course à la Chambre basse est lancée et on n’attend plus que la période des campagnes électorales. En effet, 470 candidats vont essayer d’atteindre le graal en siègeant à l’Assemblée nationale. Cependant, 163 seulement d’entre eux seront élus par la voix des urnes du 29 mai prochain. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a procédé à la proclamation officielle de la liste des candidats très tard dans la soirée du 16 avril, et a tout de suite entamé le tirage au sort de leur rang sur le bulletin unique hier. Celui-ci  a été effectué au niveau des OVEC de chaque District.
Dans tout Madagascar, l’alliance des partis au pouvoir est présente dans les 120 Districts contre seulement 79 du côté de l’Opposition (Firaisankina 64, Kolektifa 15). Cela va sans dire que la majorité à l’Assemblée nationale est d’ores et déjà acquise pour le régime actuel et qu’on ne va pas chercher à former des alliances contre nature comme cela s’est fait à une certaine époque. Une majorité écrasante est même à espérer vu que des membres de l’Opposition se sont présentés en tant qu’indépendant. Concernant cette dernière catégorie de candidats, ils se chiffrent à 244. Le reste est complété par des partis comme l’Arema, Fivoy ou le Leader Fanilo.

Des anciens et actuels ministres dans la bataille
Parmi les postulants figurent des ministres du Gouvernement actuel. Ils sont au nombre de 7 à savoir , Marie-Michelle Sahondrarimalala (ministre de l'Education nationale) dans le District de Fianarantsoa I ; Lalatiana Rakotondrazafy (ministre de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle) à Faratsiho ; Haingo Elisabeth Fomendraza (ministre de la Population et de la Solidarité) à Ambositra ; Justin Tokely (ministre de l'Intérieur) à Sambava ; Andriamanantena Rakotoharison ( de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique) à Ampanihy ; Augustin Andriamananoro (ministre de la Communication et de la Culture) à Antananarivo I et Haja Resampa (ministre de la Jeunesse et des Sports) à Morondava. En outre, d’anciens ministres sous la direction de Ntsay Christian sont aussi en lice. On citera par exemple Bavy Angelica, Naharimamy Lucien Irmah, Volahaingo Marie Thérèse, Hajo Andrianainarivelo, Jean Bosco Rivotiana, Dr Raymond, Tinoka Roberto, Jerry Hatefindraza, Soloniaina Andriamanampisoa, Princia Soafilira, Tianarivelo Razafimahefa et Sophie Ratsiraka.

Les femmes encore minoritaires
La gent féminine, bien qu’encore minoritaire (72 contre 398  hommes), soit 15,3 %. Cette faible participation indique que les femmes n’osent pas encore s’investir massivement dans un rôle politique majeur. Cependant, il est à noter qu’elles sont bien représentées au sein de  l’IRD. Côté benjamin de ces législatives, il faut aller à Toliara II avec la candidature de Resambany Alain Désiré : un jeune qui n’a pas froid aux yeux.
Une inégalité de représentation a été aussi observée. Ainsi, trois Districts, Sambava, Lalangina et Tsaratanàna n’ont qu’un seul candidat (tous de l’IRD) et des Districts comme Vangaindrano ou Ivohibe, ou Morafenobe ont respectivement 9, 8 et sxxx
Avec 470 candidats, les électeurs ont donc l’embarras du choix, il ne reste plus qu’à aller voter massivement et faire valoir son droit de vote.
Nikki Razaf

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Editorial

  • Défis et enjeux !
    L’année 2025 qui débarque il y a à peine dix jours expose le pays au- devant de la scène internationale. La Grande île intègre de plain- pied dans le concert des Nations libres et souveraines. C’est bien loin l’époque où Madagasikara fit l’objet d’interminables interventions délicates et difficiles de l’ONU par l’organisation sous régionale, la SADC, pour régler la crise politique issue des soulèvements populaires de 2009. L’ancien Président mozambicain Joachim Chissano, haut représentant de l’ONU – SADC, fit des pieds et des mains afin de débloquer la situation.

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