Publié dans Politique

Course pour Tsimbazaza - Une vingtaine de députés renoncent à un nouveau mandat

Publié le mercredi, 24 avril 2024

Les élections législatives de 2024 approchent à grands pas, suscitant l’attention des différents acteurs politiques qui se préparent pour le scrutin du 29 mai prochain. Bien que souvent moins médiatisées et avec une participation électorale moindre que les élections présidentielles, ces élections demeurent néanmoins un moment crucial de la vie politique malagasy, permettant de choisir les 163 députés chargés de représenter les citoyens dans le processus législatif.

Alors que la plupart des députés sortants se lancent dans la bataille pour un nouveau mandat, un certain nombre d’entre eux, vingt-et-un sauf erreur, ont décidé de ne pas se représenter, comme le révèle un examen de la liste des candidats retenus par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Cette tendance est particulièrement marquée au sein de l’Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina (IRD), où des figures telles que Rafenomanantsoa Tsirimaharo Ny Aina dite Anyah (Antananarivo III), Rakotoarimanana Tiana Maxime (Tana VI), Donovan Sidonie Jimmy Gertrude Johnny (Antanifotsy), Raveloson Guillaume Narindrasana (Fianarantsoa I), Rakotondrazafy José Alain (Ambatondrazaka), et Andrianandrasana Norbert Marie Ignace (Mananjary), tous élus sortants sous l’étiquette IRD, ne figureront pas sur les bulletins de vote.

Cette coalition pour la majorité présidentielle compte parmi ses rangs un nombre significatif d’élus ayant déjà accompli plusieurs mandats, ce qui pourrait expliquer la décision de certains d’entre eux de mettre un terme à leur carrière parlementaire. Alors que la plupart des députés de cette formation politique sont arrivés à l’Assemblée nationale en 2019 et aspirent à poursuivre leur travail législatif pour un second mandat, d’autres élus, comme Marie Monique Rasoazananera, élue à Ambositra sous l’étiquette Indépendant, ont choisi de ne pas se représenter.

Plusieurs facteurs entrent en jeu pour expliquer les stratégies de candidature des parlementaires. Certains choisissent de mettre leur carrière politique entre parenthèses ou d’y mettre un terme simplement pour prendre du recul par rapport à la vie politique. D’autres peuvent être motivés par des mandats perçus comme plus gratifiants et reconnaissants que celui de député. Le retrait de l’investiture d’un parti politique constitue également un facteur clé expliquant pourquoi certains députés décident de ne 

pas se représenter. Ce processus, par lequel un parti désigne officiellement un candidat pour défendre ses couleurs, peut être refusé pour diverses raisons, telles que le manque de loyauté perçu, des stratégies électorales divergentes, ou encore la volonté d’un parti d’investir un candidat doté d’un fort capital politique.

 

L.A.

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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