Publié dans Politique

Actu-brèves

Publié le dimanche, 02 juin 2024

Mis en place d’un institut d'IA appliquée à Madagascar. Par son implication de plus en plus présente dans nos tâches quotidiennes, l’Intelligence artificielle (IA) n’est plus à mettre de côté dans sa participation au développement de notre pays. Ainsi, une convention a été signée entre Tahina Razafindramalo, ministre du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications, et Serge Miranda, professeur de l’université Côte d’Azur et ESTIA (Biarritz), France pour lancer l'étude de faisabilité visant à créer l'institut international d'IA appliquée pour l'océan Indien à Madagascar. Cette initiative est le fruit d'une collaboration entre plusieurs entités clés. Les entités impliquées dans ce projet sont les sociétés DATUM Consulting, Groupe ArkeUp, l’école ESTIA et le ministère en charge du Développement numérique. Le ministre a souligné l'importance de cet institut pour Madagascar et l'ensemble de l'océan Indien. Il a déclaré que cet établissement s'inscrit dans la vision stratégique d'une économie numérique robuste, plaçant ainsi Madagascar en tant qu'acteur clé dans le domaine de l'IA dans la sous-région. Cette initiative devrait avoir un impact significatif sur divers aspects. Sa création devrait générer des opportunités accrues en matière d'éducation et d'emplois de qualité. Il permettra de stimuler l'Innovation et de la croissance économique.



JIRAMA dématérialise les factures. La société d'eau et d'électricité malgache, JIRAMA, poursuit son processus d'innovation en dématérialisant les factures de ses abonnés. Cette initiative vise à moderniser la distribution des factures et à promouvoir la transparence et la bonne gestion au sein de l'entreprise. En effet, les factures envoyées à ses abonnés seront désormais disponibles en version numérique. Cela vise d’une part à la rapidité de leur distribution mais également l’instauration de la transparence et de la bonne gestion au sein de l’entreprise. Ce service sera lancé dès ce mois-ci. La JIRAMA a indiqué dans un communiqué que les abonnés qui n’ont pas accès à un mail, recevront la facture version papier déposée à l’adresse physique de facturation. « Les factures, que ce soient celles physiques ou celles envoyées par voie électronique ont la même valeur », précise la compagnie. Pour l’instant donc, seule une partie des clients bénéficient de l’envoi par courriel de leur facturation. La JIRAMA a incité ses abonnés, surtout ceux qui disposent d’une adresse électronique de “remplir la section adresse e-mail et numéro de téléphone dans la facture reçue”. A terme, la JIRAMA ambitionne de rendre ce service de facturation numérique accessible à l'ensemble de ses clients. Cette démarche s'inscrit dans une stratégie plus large de modernisation des services offerts par l'entreprise, en vue d'améliorer l'expérience des abonnés et d'optimiser ses processus internes.



Le manuel de projet de fin d'étude à l'ENAM à mettre à jour. L'Ecole nationale d'administration de Madagascar (ENAM), avec le soutien de l’USAID Madagascar et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à travers le programme RINDRA, a organisé un atelier de 2 jours pour actualiser le Manuel de projet de fin d'étude (MPFE). L'objectif principal était de mettre à jour le MPFE, un guide essentiel pour les étudiants et apprenants de l’ENAM. Cette initiative s'inscrit dans le cadre du programme RINDRA qui vise à renforcer la gouvernance à Madagascar en enrichissant les matériels de formation des institutions. Peter Salloum, Chief of Party du programme RINDRA, a souligné le rôle crucial de l’ENAM dans la gouvernance et dans le programme RINDRA, mettant en avant la contribution de l'école au renforcement des capacités des institutions et à la révision de la méthodologie de formation pour s'adapter aux besoins de l'administration publique de Madagascar et des Communes, dans le contexte de la décentralisation et de la politique nationale de décentralisation. La mise à jour de ce guide revêt une importance capitale car elle permettra d'améliorer la qualité et la quantité des formations dispensées par l'ENAM aux agents de l'Etat. En fournissant aux futurs cadres de l'Etat des outils pédagogiques actualisés et adaptés aux besoins réels du terrain, en renforçant leurs compétences et leur capacité à gérer efficacement les affaires publiques.



La route nationale n°2 reliant Antananarivo et Toamasina sera temporairement interdite aux poids lourds. En effet, suite au passage des cyclones cette année, une partie délicate de la RN°2 au niveau de Mandraka sera l’objet de réhabilitation. Les travaux auront lieu le lundi 3 juin et le mardi 4 juin entre les points kilométrique (pk) 63+ 318 et le pk 63 + 409 communément appelés « section S ». Les véhicules concernés sont entre autres, les transports de marchandises, les camions, les engins, les gros bus. La coupure va de 7h du matin à 15h. Ce créneau peut être rallongé selon la situation sur place. Du coté des petits véhicules et les minibus, ils sont autorisés à circuler en prenant l’espace aménagé à cet effet tout en respectant les consignes des techniciens et des Forces de l’ordre. Le communiqué du ministère des Travaux publics n’a pas cependant précisé sur l’autorisation concernant les convois stratégiques comme le transport de carburant.

Fil infos

  • Transport et détention d’espèces protégées - Un député interpellé à Antehiroka
  • Déplacements présidentiels - La Grande île sous le feu des projecteurs 
  • Diplomatie - Des avancées significatives
  • Programme « Tsimbina » - Un nouveau coup de pouce pour les ménages vulnérables
  • Actu-brèves
  • Conseil municipal d'Antananarivo - Majorité pour la liste IRMAR
  • ACTU-BREVES
  • « Noelin’ny fitia » - Le Président Rajoelina inaugure les illuminations à Ambohijatovo
  • Elections municipales - Harilala Ramanantsoa en tête des résultats provisoires à Tanà
  • Production d'électricité - Quadruplée en deux mandats de Rajoelina
Pub droite 1

Editorial

  • Retour sur terre !
    Après avoir effectué un bref voyage dans l’espace imaginaire de Noël, on redescend sur terre. On ne peut pas rester longtemps « là-haut », il faut obligatoirement mettre le cap sur notre planète. Une descente à pic parfois brutale et mal négociée. Et le crash fait mal de temps à autre. Les réalités crues tapent sur les nerfs. La très courte odyssée au-delà de l’atmosphère chargée de particules nocives et polluée nous a emmenés vers l’enchantement imaginaire de la Nativité. La magie de Noël nous a emportés vers l’émerveillement pour une durée éphémère soit-elle ! Maintenant, c’est du passé ! On retourne sur terre.

A bout portant

AutoDiff