Publié dans Politique

Saisie d’espèces endémiques - Vers un déplacement du ministre Fontaine en Thaïlande

Publié le lundi, 03 juin 2024

L’épisode « Thaïlande » continue. Le ministre de l’Environnement et du Développement durable Max Andonirina Fontaine prévoit de s’envoler pour ce pays asiatique cette semaine. L’objet de sa mission est de poursuivre les négociations avec les autorités thaïlandaises quant au rapatriement des lémuriens et des tortues terrestres de Madagascar qui y étaient interceptés début mai.

Ces animaux doivent être retournés au pays, selon la promesse ministérielle. Bangkok n’y oppose pas trop de résistance, selon Antananarivo. Mais c’est l’Indonésie qui aurait cherché noise. Jakarta aurait réclamé le droit de propriété sur ces mammifères et reptiles qui transitaient sur le sol indonésien avant de prendre la route de Thaïlande. De ce fait, l’Indonésie a dit que ces animaux lui appartiendraient.

Cet autre pays asiatique aurait exigé des preuves scientifiques attestant l’origine malagasy de ces animaux par le test ADN. Ceci semble absurde dans la mesure où ces animaux sont bel et bien endémiques de Madagascar. Le sud et le sud-ouest de l’île sont leur unique habitat naturel au monde. Il n’y a pas de doute là-dessus. La littérature scientifique à ce sujet est assez dense pour le confirmer.

L’autre objet du déplacement ministériel en Asie sera aussi d’apporter des preuves de la propriété de Madagascar de ces animaux saisis sur le sol thaï et dont les destinations finales sont Bangkok et la Chine. Qui ose encore réfuter que les lémuriens vivent exclusivement à Madagascar qui abrite 20% des primates non humains au monde ?

Jakarta ne sera jamais non plus en droit de réclamer son droit de propriété sur les tortues qui n’existent que dans le sud et le sud-ouest de la Grande île à moins que l’Indonésie ait été impliquée dans la contrebande de ces patrimoines naturels de Madagascar. Par ailleurs, les dispositions de la Convention CITES sont claires au sujet de ces animaux sauvages parmi les gravement menacés au monde.

 

M.R.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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