Publié dans Politique

Présentation du PMO- PGE - Le Premier ministre répond à l’Opposition

Publié le vendredi, 09 août 2024

En ouverture de la session extraordinaire du Parlement, le Premier ministre a présenté, hier, le Programme de mise en œuvre de la Politique générale de l’État (PMO-PGE) à l’Assemblée nationale. Ce programme, qui se concentre sur le renforcement du capital humain, la transformation économique par l’industrialisation et la bonne gouvernance, a été l’occasion pour l’Exécutif de réaffirmer sa détermination à faire face aux défis socio-économiques du pays.
Le chef du Gouvernement a mis en avant les actions prévues pour concrétiser ces objectifs, insistant sur l’importance de l’industrialisation comme levier pour la transformation économique. Il a entre autres souligné les efforts du Gouvernement pour promouvoir la bonne gouvernance, un pilier essentiel pour assurer une gestion transparente et efficace des ressources publiques.
La présentation du PMO-PGE a également été marquée par une réponse claire du Premier ministre aux critiques de l’Opposition. Cette dernière avait en effet remis en question la conformité de la présentation du programme, arguant que celle-ci était prématurée en l’absence de nomination complète des membres du Gouvernement.
Respect de la Constitution
Le Premier ministre a fermement réfuté ces accusations, rappelant que la Constitution exige que le PMO-PGE soit présenté devant le Parlement dans un délai de 30 jours suivant sa nomination. « C’est une question de respect pour les députés, » a-t-il affirmé, soulignant que le Parlement doit être pleinement informé des lois, des stratégies et des politiques en cours de mise en œuvre. Pour lui, l’Opposition méconnaît l’esprit de la Constitution en interprétant de manière erronée cette disposition.
Pour étayer ses arguments, le Premier ministre a invité les membres de l’Opposition à consulter l’article 66 de la Constitution, soulignant que nulle part il n’est précisé à quel moment exact le PMO de la PGE doit être présenté. Il a également appelé cette Opposition à saisir la Haute Cour constitutionnelle (HCC) qui est la seule autorité compétente pour juger de la conformité des actions du Gouvernement à la loi, si elle pense avoir raison.
Rappelant par ailleurs le principe de continuité de l’État, le numéro un du Gouvernement a noté que le PGE et son PME ont été adoptés respectivement en Conseil des ministres et en Conseil du gouvernement, et sont déjà en cours de mise en œuvre, se référant à la Loi de finances 2024, qui a été élaborée sur la base de ce programme. « Nous avançons dans leur mise en œuvre, » a-t-il conclu.
Recueillis par L.A.

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Editorial

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    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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