Publié dans Politique

Actu-brèves

Publié le dimanche, 01 septembre 2024

- Menabe -Antimena : il n'y aura aucune tolérance pour ceux qui détruisent la forêt. Plus de 10 personnes ont été tuées et beaucoup ont été arrêtées lors d’une opposition des forces de sécurité et les jeunes « Tanora arony vahoaka »  avec les personnes qui plantent clandestinement du maïs dans l’aire protégée de Menabe- Antimena la semaine dernière. Lors de l’opération, 2 000 sacs plein de maïs et des épis en stock ont été trouvés sur place témoignant de l’ampleur de la plantation. D’ailleurs, le commandant du camp de la Garde nationale de Menabe, le colonel Fanevarison Onimihary Ralaiavy a indiqué qu’actuellement pas loin de 1 000 hectares de forêts ont été détruits par ces « squatters » dans la Commune d’Antsoha, District de Belo Tsiribihina. « Il n’y aura plus de tolérance pour ceux qui détruisent le pays par ces actes de destruction massive de nos forêts » selon le commandant. Il a aussi confirmé que d’autres descentes dans cette zone seront opérées prochainement et que les planteurs  sont ainsi prévenus.

- Le projet PTASO entre dans les réalisations concrètes. Le projet PTASO (Projet de zone de transformation agroindustrielle dans la Région du sud-ouest de Madagascar) a récemment franchi une étape décisive avec la création d'un parc agro-industriel et l'implémentation d'un guichet unique agricole dans la Région d'Atsimo-Andrefana. Ce projet ambitieux a pour objectif principal d'attirer des investisseurs afin de dynamiser le secteur agro-industriel local. Un partenariat a été établi entre le ministère de l’Industrialisation et du Commerce (MIC) et le département de l’agriculture et de l’élevage. Ce partenariat a été formalisé par la signature d'un accord qui précise les rôles respectifs de chaque ministère impliqué dans le projet.
Le MIC se focalisera sur la transformation des produits locaux et des initiatives seront mises en place pour améliorer la valeur ajoutée des produits agro-alimentaires. De son côté, le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage fournira un soutien technique aux producteurs en facilitant  l’accès aux matériels agricoles. En plus, des programmes de formation seront offerts aux producteurs afin de renforcer leurs compétences. Le projet PTASO est reconnu comme le premier agropole à être développé dans le cadre de la loi sur la programmation industrielle. Cette initiative est perçue comme un levier essentiel pour le développement durable de l'agro-industrie dans la Région d'Atsimo-Andrefana.
- Formation conjointe des parachutistes malgaches et américains. Un groupe de parachutistes malgaches et américains a récemment terminé avec succès une formation conjointe. Cet entraînement a été mené avec le 3e groupe de forces spéciales aéroportées de l'armée américaine. La formation, qui a duré six semaines, a été décrite comme rigoureuse et intensive. Au total, 30 parachutistes malgaches ont participé à cette formation. Ils ont été formés aux interventions d'urgence et aux stratégies de gestion de diverses situations. Ces compétences sont jugées essentielles pour renforcer la capacité opérationnelle des forces armées malgaches. La cérémonie de clôture de cette formation a été présidée par Claire Pierangelo, l'ambassadrice des Etats-Unis à Madagascar. Lors de cet événement, des certificats ont été remis aux participants ayant complété la formation. Ce moment a été considéré comme une étape importante dans le développement des compétences des parachutistes. Cet exercice de formation conjointe est perçu comme un moyen de renforcer les relations militaires entre les Etats-Unis et Madagascar et illustre l'engagement des deux nations à coopérer sur des questions de sécurité. La collaboration entre les forces armées est un facteur clé pour améliorer l'efficacité opérationnelle et la préparation face à des crises potentielles.
- La diaspora et son impact économique grâce aux 417,7 millions de dollars de remittances. La diaspora malagasy est reconnue pour son rôle significatif dans l'économie de Madagascar. A travers les remittances, ces envois de fonds effectués par les migrants, un soutien économique crucial est apporté aux foyers malagasy chaque année. En 2023, ces transferts ont été estimés à 417,7 millions de dollars, représentant 2,6 % du produit intérieur brut (PIB), selon la Banky Foiben'i Madagasikara. Bien que ce chiffre soit en légère baisse par rapport aux années précédentes, l'importance de ces fonds pour de nombreuses familles et pour le développement du pays demeure indéniable. En 2020, lors de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, les envois de fonds ont atteint un sommet de 3,8 % du PIB, soit 543,1 millions de dollars. Ce record a été alimenté par la solidarité de la diaspora envers leurs proches confrontés aux défis liés à la crise.  Les remittances se caractérisent par des transferts monétaires internationaux volontaires et privés, effectués par des migrants vers des personnes avec lesquelles ils entretiennent des relations étroites. Ces fonds ne se limitent pas uniquement à couvrir les besoins quotidiens tels que les frais médicaux ou de scolarité. Ils financent également des projets de construction et de rénovation, contribuant ainsi à l'amélioration des infrastructures locales comme les écoles, les cliniques, et les habitations. Cet apport direct permet de renforcer le tissu social et de stimuler l'économie locale, particulièrement à travers le développement de l'entrepreneuriat. De nombreux bénéficiaires utilisent ces fonds pour créer ou développer de petites entreprises, générant ainsi des emplois et des opportunités économiques.

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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